Préménopause, ménopause et chute de cheveux

Ménopause et chute de cheveux
Ménopause et chute de cheveux

Ce qu’il faut retenir

Une perte de cheveux androgénétique affecterait environ 50% des femmes (Cf. articles publiés par la société médicale savante British Menopause Society -2022-) autour de la cinquantaine, à la ménopause.
La baisse puis l’arrêt des sécrétions d’œstrogènes ovariens crée en effet un déséquilibre en faveur des hormones androgènes.
Ce déséquilibre peut provoquer un appauvrissement de la chevelure ou fortement aggraver une perte de cheveux déjà installée.
Dès les premiers signes nous vous conseillons de nous consulter car cette perte de cheveux ne s’arrêtera pas d’elle-même. Mais nous pourrons faire en sorte de la stabiliser par un traitement anti-androgène local.

Les symptômes liés à la perte de cheveux à la ménopause

A la ménopause, avec l’arrêt des sécrétions ovariennes, les femmes perdent 80 % de leurs œstrogènes. Malheureusement, le niveau de leurs androgènes, lui, ne baisse que de 10 à 30 %. Le ratio androgènes/œstrogènes augmente donc significativement. Ce déséquilibre peut entraîner des symptômes d’hyperandrogénie (excès d’hormones mâles), notamment au niveau de la densité des cheveux pour les femmes qui présentent, par prédisposition génétique, une sensibilité excessive de leur cuir chevelu aux hormones androgènes.

Pour ces femmes, le déséquilibre subi est souvent lourd de conséquences. Il peut accentuer ou provoquer un appauvrissement progressif de leur chevelure, leurs hormones féminines ne servant plus d’antidote pour limiter la nuisance des androgènes. On parle alors d’une alopécie androgénétique. Les problèmes arrivent généralement avant ou autour de la cinquantaine.

Important

La chute des cheveux peut débuter quatre ou cinq ans avant la ménopause, au moment de la préménopause, souvent lorsque les règles commencent à ne plus être parfaitement régulières, ou même avant.

L’intensité du trouble est très variable, suivant la force de la prédisposition et du stress qu’elle génère. Cela peut aller d’un léger affinement des cheveux à la perte importante d’une partie de la chevelure.

Qu’est-ce que l’alopécie androgénétique

Cette chute de cheveux est due aux androgènes, les hormones sexuelles mâles également sécrétées par les femmes en petite quantité. Sur les cuirs chevelus réceptifs à leur action, ces hormones fragilisent les cheveux, les rendant plus fins et, à terme, moins nombreux. Zones touchées : dessus et sommet (vertex) de la tête. Parfois : côtés et front.

Que faire lors d’une perte de cheveux à la ménopause ?

Il faut d’abord vous assurer, par un diagnostic approfondi de vos cheveux et une analyse de leurs racines, qu’il ne s’agit pas, par exemple, d’une chute saisonnière banale, ou d’une chute par carence en fer ou encore d’un médicament… mais bien d’un problème d’origine hormonale durable. Dans ce cas, mieux vaut réagir vite car votre trouble ne se stabilisera pas de lui-même. Le processus pourra ralentir, sembler s’arrêter pour un temps, mais il reprendra toujours, s’il n’est pas traité.

Traitement de la perte de cheveux à la ménopause

Pour neutraliser le processus de dégradation, il faut intervenir là où s’élabore la vie du cheveu : la racine et le follicule pileux.

Traitement local

Avec un traitement anti chute cheveu adapté, il est possible de traiter les trois fonctions vitales du cheveu et de générer, sur les zones où la chevelure est en train de se raréfier, une repousse des cheveux dense et vigoureuse. Il est même possible aujourd’hui de réactiver des follicules pileux en sommeil (cf. Sérums Clauderer 6R et 7R)

Les traitements hormonaux de substitution (THS)

À la ménopause, certains traitements hormonaux de substitution (THS) ou de la ménopause (THM) peuvent aussi aider à diminuer l’action négative que les androgènes exercent sur les follicules pileux. Mais attention, ces traitements ne sont envisageables qu’à condition d’un bilan médical complet et d’une surveillance rigoureuse par votre gynécologue traitant.

D’autre part, comme pour la pilule contraceptive, les THS ne sont pas tous positifs pour les cheveux, loin s’en faut… En revanche, certains d’entre eux peuvent être sans effets négatifs ou même apporter une amélioration certaine à votre problème capillaire. Si vous décidez de suivre l’un de ces traitements, mieux vaut donc connaître ceux qui vont être positifs pour vos cheveux.

Liste des Traitements Hormonaux de Substitution (THS) et de leurs effets sur vos cheveux

C’est la composition du progestatif qui compte, ainsi que son dosage. Certaines molécules progestatives présentent un effet positif sur les cheveux, d’autres un effet négatif. Le Centre Clauderer a ainsi établi une cotation des traitements hormonaux, suivant l’effet que ces derniers peuvent avoir sur les cycles capillaires avec les positifs (effet anti-androgène), les neutres (sans effet androgène), les négatifs (ayant tendance à “s’androgéniser”. A éviter dans votre cas).

Attention !

Ces cotations sont établies du strict point de vue des cheveux, Il faut toujours se conformer à l’avis de son médecin pour connaître le médicament le mieux adapté à son cas personnel. Ce dossier a été établi en collaboration avec le Dr C. Magot, médecin gynécologue.

Les estro-progestatifs

MARQUECOTATIONESTROGÈNEPROGESTATIF
ACTIVELLENÉGATIF1mg estradiol0,5mg norésthistérone acét.
AVADENEPOSITIF1-1mg estradiol0,025mg gestodène
ANGELIQPOSITIF1mg estradiol2mg drospirénone
CLIMASTONPOSITIF1mg estradiol5mg dydrogestérone
CLIMÈNEPOSITIF2mg estradiol1mg cyprotérone acétate
CLIMODIÈNEPOSITIF2mg estradiol2mg dienogest
DIVINANEUTRE2- 2mg estradiol0-10mg médroxyprogestérone
DIVISEQNEUTRE2- 1mg estradiol0-10mg médroxyprogestérone
DUOVANÉGATIF1mg estradiol5mg médroxyprogestérone
FEMOSTONPOSITIF1 mg estradiol5mg dydrogestérone
FEMOSTON LOWNEUTRE0,5 mg estradiol2,5mg dydrogestérone
FEMSEPTCOMBINÉGATIF50 µg/jour estradiol10 µg/jour lévonorgestrel
FEMSEPTEVONÉGATIF50 µg/jour estradiol7µg/jour lévonorgestrel
KLIOGESTNÉGATIF2mg estradiol2mg nomégestrol
NAEMISNÉGATIF1,5mg estradiol3,5mg noréthistérone
NOVAFEMMENÉGATIF1mg estradiol1mg noréthistérone
TRISEQUENSNÉGATIF2-2-1mg estradiol0-1-0mg noréthistérone acétate

Les progestatifs seuls

MARQUECOTATIONPROGESTATIF
ANDROCURPOSITIF50mg cyprotérone acétate
CHLORMADINONE GéNEUTRE5mg chlormadinone acétate
COLPRONENEUTRE5mg médrogestone
DUPHASTONPOSITIF10mg dydrogestérone
ESTIMANEUTRE100 – 200mg progestérone naturelle
EVAPAUSE GéNEUTRE100mg progestérone naturelle
LIVIALNÉGATIF2,5mg tibolone
LUTÉNYLNÉGATIF5mg nomégestrol acétate
LUTÉRAN 5NEUTRE5mg chlormadinone acétate
MENÆLLENEUTRE100mg progestérone naturelle
NOMEGESTROLNÉGATIF5mg nomégestrol acétate
PROGESTÉRONE GéNEUTRE100mg progestérone naturelle
SURGESTONENÉGATIF0,500mg promégestone
UTROGESTANNEUTRE100 – 200mg progestérone naturelle

Les estrogènes seuls

Ils sont tous neutres pour les cheveux, quel que soit leur mode d’administration : comprimé, patch, gel, voie nasale ou vaginale. Toujours à associer à un progestatif (sauf en cas d’hystérectomie).

Traitement adjuvants à la ménopause

MARQUECOTATIONCOMPOSANT
ABUFÈNENEUTRE400mg bêta-alanine
INTRINSANÉGATIFtestostérone 8,4 mg

Les réponses à vos questions sur la ménopause et les cheveux

Est-ce que toutes les femmes perdent des cheveux à la ménopause ?

Toutes les femmes ne perdent pas leurs cheveux à la ménopause. Ceci ne concerne que celles qui présentent une prédisposition génétique à l’action négative des androgènes sur leurs follicules pileux. Pour certaines, cette prédisposition a pu se manifester avant la ménopause et se transformer en perte de cheveux prolongée, lors d’un accouchement par exemple. Pour d’autres, c’est vraiment en période de ménopause, au moment de la disparition presque totale de leurs sécrétions ovariennes que les problèmes capillaires se déclenchent. Cet arrêt laisse en effet le champ libre aux androgènes, dont les sécrétions ne diminuent pratiquement pas. Le déséquilibre entre hormones mâles et hormones femelles peut alors provoquer une alopécie chronique.

Que faire pour lutter contre la perte de cheveux à la ménopause ?

La plupart du temps, la perte de cheveux à la ménopause est vécue avec une grande anxiété par les femmes qui voient là comme une stigmatisation supplémentaire de leur âge. C’est pourquoi, dès qu’elles se rendent compte du problème, nous leur conseillons de suivre un traitement local anti-androgènes car leur perte de densité capillaire ne s’arrêtera pas toute seule et ne pourra aller qu’en s’aggravant. Ce traitement va inhiber l’action négative des androgènes au niveau des cellules de production des cheveux et permettre à ces derniers de retrouver un calibre et des cycles de vie normaux. En parallèle, un traitement hormonal de substitution (THS), s’il est judicieusement choisi, peut également contribuer à préserver un maximum de cheveux.

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