Chute de cheveux : les causes

Stoppez votre chute de cheveux
Chute de cheveux : quand faut-il réagir?

Perdre des cheveux est un phénomène physiologique absolument normal. En effet, chaque cheveu naît, pousse pendant 2 à 6 ans (phase anagène), puis reste au repos durant 2 à 3 semaines (phase catagène) avant de tomber (phase télogène). Quand tout se passe bien, le cheveu qui tombe est alors remplacé par un nouveau cheveu et le cycle redémarre.

Chute de cheveux: quand faut-il s’inquiéter ?

Il y a des signes qui ne trompent pas et une chute de cheveux est considérée comme anormale quand :

  • on trouve une grande quantité de cheveux sur son oreiller le matin
  • on perd beaucoup de cheveux lors des shampooings
  • on trouve une grande quantité de cheveux sur sa brosse ou son peigne après s’être coiffé.

Si cette grosse  perte de cheveux s’installe au-delà de 3 ou 4 mois, il faut impérativement réagir. Attention, sans constater une grosse perte de cheveux, on peut avoir l’impression que ses cheveux deviennent plus difficiles à coiffer ou de plus en plus fins. Ces signes doivent aussi alerter car cela signifie que la repousse des cheveux devient plus difficile ; autrement dit, le cycle normal de renouvellement des cheveux est perturbé. Ces symptômes traduisent le fait que les cheveux qui tombent naturellement, donc les cheveux qui sont arrivés en fin de cycle capillaire (la phase télogène), ne sont pas tous remplacés ou bien alors ils sont remplacés par des cheveux plus fins. Le phénomène devient pathologique et, en dermatologie, on parle alors d’alopécie. Dans ce cas, même sans constater une perte de cheveux abondante, la chevelure s’appauvrit inexorablement. Là aussi, il faut réagir car, si l’on ne fait rien, des zones de plus en plus clairsemées risquent d’apparaître et la croissance de nouveaux cheveux en bonne santé sera inexorablement entravée.

Qu’est-ce qui déclenche une chute de cheveux ?

Il existe de multiples causes à la chute des cheveux.  Pouvoir les identifier rapidement permet d’ apporter la solution adaptée à la mesure du problème. Si dans bien des cas il s’agit d’un phénomène temporaire – il suffit de patienter un peu –  dans d’autres cas, en revanche, de grosses chutes de cheveux (soudaines ou diffuses) peuvent être le symptôme de problèmes plus sérieux : dans ce cas, il ne s’agit pas seulement d’une « simple » question de beauté liée à l’image que nous renvoyons mais aussi et surtout de santé au sens large.

Voici quelques pistes pour identifier les causes possibles d’une chute de cheveux : 

Les chutes de cheveux saisonnières

Les chutes de cheveux liées au rythme des saisons ont plus fréquemment lieu à l’automne, même si des chutes saisonnières peuvent aussi avoir lieu au printemps, voire même à chaque changement de saison pour certains. Pour beaucoup d’entre nous elles passeront inaperçues. Pour d’autres, elles peuvent être très marquées et provoquer un stress important. La plupart de ces pertes de cheveux dites saisonnières  s’arrêtent d’elles-mêmes et en quelques semaines, tout rentre dans l’ordre. En revanche, si cette perte de cheveux dure plus de 6 semaines, c’est alors le signe que ce n’est  est pas (seulement) une chute de cheveux saisonnière. Il faut alors en trouver la cause véritable.

Les carences

Il existe aussi des pertes de cheveux liées à des carences (alimentaires ou liées à un dérèglement du métabolisme). Les plus fréquentes sont les carences en fer ou le dérèglement de la thyroïde. Dans ces cas, la chute s’installe dans le temps et la chevelure s’appauvrit si rien n’est fait avec, pour conséquence, une calvitie de plus en plus prononcée.

Les chutes de cheveux réactionnelles

Parfois, un stress important, une dépression, une perte de poids rapide ou une fatigue intense provoquent elles aussi une chute de cheveux anormale. Pour la plupart d’entre nous, ces pertes de cheveux importantes s’arrêtent en quelques semaines. Toutefois, si elles s’installent au-delà de 3 mois, cela signifie qu’elles ont, certes, été déclenchées par un premier facteur (comme le stress par exemple) mais qu’elles perdurent du fait de l’existence d’un autre facteur, le plus souvent l’androgénie. En d’autres termes, ces chutes de cheveux réactionnelles peuvent agir comme élément révélateur de la présence d’une autre cause plus profonde et durable. Attention, qui dit androgénie ne signifie pas que seuls les hommes sont touchés par ce type de perte de cheveux. En effet, les femmes sont presque tout autant affectées par une perte de cheveux femme (d’ordre androgénétique).

Certains traitements médicamenteux

Il y a bien sûr les fortes chutes de cheveux consécutives à la prise d’un traitement médical comme une chimiothérapie. Ces chutes de cheveux, entraînant parfois une calvitie totale ou quasi-totale , cessent à la fin du traitement et les cheveux se mettent à repousser sans qu’il soit nécessaire d’intervenir. Toutefois, il est  parfois utile de stimuler la reprise du cycle capillaire pour accélérer la repousse de cheveux plus forts.

L’accouchement

La perte de cheveux après un accouchement est un phénomène normal appelé « chute post partum ». Elle concerne environ 1 femme sur 2 et s’explique facilement : pendant la grossesse, la production des hormones (les oestrogènes) est fortement stimulée mais s’arrête à l’accouchement. C’est cette brutale variation hormonale qui provoque le « baby blues » et qui peut aussi affecter le cycle capillaire. Dans ce cas, s’ensuit une grosse chute de cheveux qui peut surprendre après des mois de chevelure en pleine forme, du coup, le phénomène ne peut qu’alimenter le blues éventuel des premières semaines avec bébé..

En effet, la chevelure perd brutalement le bouclier protecteur hormonal qui s’était mis en place durant la grossesse et qui favorisait non seulement la pousse des cheveux mais aussi l’allongement de leur durée de vie. Le plus souvent, tout rentre dans l’ordre après quelques mois et les cheveux retrouvent un rythme de croissance normal. Si tel n’est pas le cas, cela signifie que cette perte de cheveux post-partum aura révélé l’existence d’un terrain androgénétique.

La perte de cheveux androgénétique

Cette perte de cheveux est de loin la plus courante : elle représente plus de 95 % des cas chez les hommes et 90 % des cas chez les femmes. Donc, si vous êtes un homme et que vous subissez une perte de cheveux intense, il y a 95% de probabilité que cette chute soit d’origine androgénétique. Et si vous êtes une femme et que vos cheveux tombent énormément, il y a 90% de probabilité que ce phénomène génère une alopécie androgénétique.

Que signifie le terme “androgénétique“ ? Ce type de chute de cheveux venant d’une réceptivité excessive et génétique du cuir chevelu aux hormones androgènes, le regroupement des deux termes, androgènes + gène, a donné l’adjectif androgénétique.

Attention

Au Centre Clauderer, nous insistons toujours sur le fait qu’il n’est question ici que d’un trouble hormonal local, limité aux seuls follicules pileux ! Il ne s’agit en aucun cas d’une perturbation hormonale générale venant d’une quantité anormale d’androgènes circulant dans votre sang. C’est uniquement la manière dont certains follicules pileux captent et transforment ces hormones qui est en cause. Ce type de perte de cheveux n’est donc pas une maladie hormonale et se traite localement, directement sur le cuir chevelu.

La chute de cheveux et la puberté

Chez l’enfant, une grosse chute de cheveux est anormale et nous conseillons toujours d’aller consulter un médecin si l’on constate un tel phénomène. Chez l’adolescent en revanche, ces pertes de cheveux peuvent survenir dès l’âge de 16 ans et sont selon notre expérience le plus souvent d’origine androgénétique.

Cette perte de cheveux dès l’adolescence est en effet le signe d’une très forte réceptivité des follicules pileux à l’action néfaste des hormones mâles sur le cycle capillaire. Selon l’échelle de Norwood-Hamilton, plus la perte commence tôt, plus vite la personne concernée présentera une calvitie marquée. Si rien n’est fait, la perte de cheveu va évoluer de manière prévisible selon l’échelle définie par Hamilton.

Echelle d'hamilton (alopécie)
Echelle des 7 stades de l’évolution de la calvitie chez l’homme selon hamilton

La chute de cheveu et remboursement sécurité sociale

La perte de cheveux n’est pas considérée comme une maladie par le corps médical, au sens où elle n’affecte pas la santé générale de l’organisme. C’est pourquoi aucun traitement anti chute de cheveux n’est remboursé par l’assurance maladie. Pourtant, la chevelure étant considérée comme un atout majeur de notre personnalité, sa dégradation peut avoir de profondes répercussions sur le moral de ceux ou de celles qui souffrent d’alopécie et peut entraîner des troubles psychologiques importants. C’est pourquoi, dès l’origine du trouble identifiée, il est essentiel d’entreprendre un traitement : plus on s’y prend tôt et plus on a de chances de stabiliser la perte de cheveux, y compris lorsqu’elle est abondante.

Chute de cheveux, que faire ?

Il est toujours angoissant de voir ses cheveux tomber trop, sans savoir pourquoi, que nous soyons jeune ou plus avancé en âge. Pourtant, les solutions existent !

La première chose à faire est de déceler les symptômes de votre perte de cheveux afin de remonter jusqu’à son facteur déclencheur et à ses facteurs aggravants éventuels comme le stress par exemple.

Cette démarche est nécessaire : d’abord, parce que mettre une cause sur un trouble inexpliqué diminue le stress que celui-ci engendre ; ensuite, parce que de cette information dépendra le traitement qui va stabiliser efficacement votre alopécie et permettre à vos cheveux de renouer avec des cycles capillaires normaux, en traitant leurs trois fonctions vitales.

En effet, grâce à des traitements naturels, il est désormais tout à fait possible de créer les conditions locales, donc au niveau du cuir chevelu, pour placer les follicules pileux dans une bulle de protection, de stimuler leur activité afin que cesse une perte de cheveux trop importante et s’assurer que chaque cheveu qui tombe soit remplacé par un cheveu au moins aussi fort.

Avec 50 années d’expertise totalement dédiées à la prise en charge des problèmes capillaires au premier rang desquels la prise en charge des pertes de cheveux abondantes ou diffuses, le Centre Clauderer accompagne efficacement chaque année plus de 4000 personnes à résoudre ce problème, que son origine soit androgénétique ou non.

Chute de cheveux androgénétique chez la femme
Femme

Chute de cheveux androgénétique

Chez la femme, 90% des chutes de cheveux sont dues aux hormones androgènes.

Chute de cheveux androgénétique chez l’homme
Homme

Chute de cheveux androgénétique

Chez l’homme, la chute de cheveux d’origine androgénétique* représente 97% des cas.

Symptômes & causes de la perte de cheveux non androgénétique
Femme

Chute de cheveux non androgénétique

Seulement 10% des chutes de cheveux féminines ne sont pas liées à un problème androgénétique.

Les réponses à vos questions sur la chute des cheveux

Quelles sont les causes de la chute de cheveux ?

Que vous soyez un homme ou une femme, jeune ou d’âge mur, si vous perdez abondamment vos cheveux, c’est à plus de 90% une cause très connue, de type androgénétique. Les autres causes de chute de cheveux sont très diverses et constituent environ 10% de l’ensemble des chutes de cheveux.

Quand s’inquiéter de la chute de cheveux ?

Il n’y a pas forcément lieu de s’inquiéter de la chute de cheveux, car les causes sont connues et de nombreux traitements existent. Cependant, il faut agir dès que vous vous posez des questions : dès que vous constatez que les cheveux sont plus abondants sur votre oreiller ou restent plus nombreux sur votre brosse ou entre vos doigts lorsque vous vous passez la main dans les cheveux.

Comment faire pour stopper la chute des cheveux ?

La première des choses à faire quand vous constatez une chute importante de vos cheveux est de faire rapidement le diagnostic pour en identifier la cause. Ensuite, il s’agit de traiter la chute avec les moyens adaptés, ce qui recouvre un large spectre : du traitement local sur le cuir chevelu à une prise en charge spécifique d’ordre émotionnel (accompagnement psychologique) ou chirurgical (greffe capillaire).

Quelles sont les maladies qui font perdre les cheveux ?

Il y a différentes maladies qui peuvent engendrer une chute importante de cheveux. Un médecin doit en établir le diagnostic et faire le lien avec la perte de cheveux. Voici les principales maladies qui sont à l’origine de possibles chutes de cheveux :
> Les OMPK (syndrome des ovaires micro polykystiques). Maladie endocrinienne bénigne, les OMPK induisent une hyperinsulimie, laquelle entraîne une sécrétion excessive d’androgènes ovariens (hyperandrogénie ovarienne). Ces androgènes en excès provoquent, entre autres symptômes, des règles irrégulières ou une absence de règles, un surpoids fréquent… Des problèmes de peau peuvent aussi s’installer : acné, hyperséborrhée, hyperpilosité et, chez les femmes à terrain androgénétique, chute des cheveux.
> Un excès de mauvais cholestérol
> Un problème thyroïdien : hypothyroïdie ou hyperthyroïdie
> Une carence en fer,
> Le diabète,
> L’anorexie ou un régime alimentaire draconien et non équilibré

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