Chez la femme, 90% des chutes de cheveux sont dues aux hormones androgènes.
Quatre critères vous permettent de savoir si vous souffrez de cette sorte de chute dite “androgénétique“ ou « androgénique »:
La perte de cheveux est toujours accompagnée d’un affinement du cheveu.
La calvitie est toujours progressive, l’absence de repousse est souvent insidieuse.
Elle est toujours circonscrite à des zones définies du cuir chevelu : dessus ou côtés ou encore, plus rarement, zone frontale.
Ce type de calvitie est progressive et irréversible si elle n’est pas traitée. Lors du diagnostic Clauderer, nous vous proposerons le traitement adéquat pour neutraliser votre chute de cheveux et favoriser la croissance de nouveaux cheveux.
En premier lieu, il faut savoir que nos cheveux se développent et vivent sous dépendance hormonale, que nous soyons une femme ou un homme.
Une prédisposition “androgénétique“ signifie que votre cuir chevelu présente une sensibilité particulière aux androgènes. Hormones mâles, sécrétées aussi par les femmes en très petite quantité, les androgènes circulent naturellement dans le sang. Sur les cuirs chevelus réceptifs à leur action, ils interviennent sur les follicules pileux et en réduisent peu à peu l’activité, provoquant :
affinement,
repousse ralentie
perte de densité de la chevelure.
On parle alors de chute de cheveux androgénétique (aussi appelée androgénique).
Témoignage de Sonia
Découvrez le témoignage de Sonia qui vous explique comment le Centre Clauderer l’a conseillée suite à une importante chute de cheveux.
Vos symptômes
On peut dégager quatre scénarios types, du plus sévère au plus bénin. Vous vous reconnaîtrez sans doute dans l’un d’eux :
SOIT SUR LE DESSUS DE LA TÊTE : C’EST LA FORME LA PLUS COURANTE
La disparition des repousses débute par un simple élargissement de la raie centrale La calvitie s’étend peu à peu sur tout le dessus de la tête Elle se localise souvent aussi à l’arrière (vertex) Elle épargne toutefois les cheveux situés sur la zone frontale et sur les côtés
Stade 1
Stade 2
Stade 3
SOIT SUR LES CÔTÉS
L’affinement et la perte de cheveux peuvent se localiser sur les côtés c’est-à-dire sur les tempes et au-dessus des oreilles.
Stade 1
Stade 2
Stade 3
SOIT SUR LE DEVANT DE LA TÊTE
Plus rarement chez la femme, la perte des cheveux se manifeste dans la région frontale, au niveau des golfes et/ou du front. La raie médiane et les côtés sont alors peu touchés.
Stade 1
Stade 2
Stade 3
LES CAUSES DE VOTRE CHUTE DE CHEVEUX
Facteur déclencheur : Les androgènes
Comprendre le mécanisme de votre chute de cheveux causée par les androgènes va vous aider à mieux la neutraliser et à calmer le stress que celle-ci génère. Les hormones sexuelles féminines, œstrogènes et progestérone, sont les principales causes du développement des cheveux. Mais en cas de prédisposition, c’est la petite quantité d’ androgènes, sécrétée par les glandes surrénales (à 60 %) et par les ovaires (à 40 %), qui peut exercer une mauvaise influence sur le renouvellement normal des cheveux. L’action négative des androgènes accélère le cycle de vie des cheveux. Cette accélération impose aux follicules pileux une cadence de production infernale, les obligeant à fabriquer des cheveux de plus en plus fins et courts. A terme, épuisés, les follicules rétrécissent et finissent par ne produire que du duvet, puis, plus rien du tout. Pour assurer un maximum de repousse avant qu’il ne soit trop tard, nous recommandons d’effectuer un diagnostic pour mettre en place un traitement qui favorisera la croissance de nouveaux cheveux.
Attention
L’alopécie androgénétique n’est pas une maladie ni une perturbation hormonale générale. C’est uniquement la manière dont les follicules pileux captent et transforment ces hormones qui est en cause.
L’existence d’antécédents familiaux, mère, grands-mères, tantes…, mais aussi père, grands-pères… (cela peut venir des deux côtés) est un élément à considérer pour le diagnostic d’alopécie androgénétique féminine. Néanmoins, plus de 20 % des femmes atteintes n’ont pas d’antécédents dans leur famille et présentent pourtant les signes cliniques de cette alopécie féminine.
Par ailleurs, depuis une quarantaine d’années, il apparaît qu’un nombre croissant de femmes souffre de perte de cheveux androgénétique. Notre alimentation souvent transformée et notre médicalisation en constante augmentation pourraient expliquer en partie le phénomène de chute de cheveux accrue.
A noter
Les androgènes pourraient ne pas être les seules hormones impliquées dans ce type de chute de cheveux. Les scientifiques s’interrogent encore sur le rôle éventuel d’autres hormones dans la destruction du follicule pileux. En fait, les causes de la perte de cheveux, chez la femme comme chez l’homme, sont encore largement inexplorées et sont certainement multi-factorielles : les scientifiques n’en sont qu’au début de leurs découvertes !
Facteurs aggravants
Le stress augmente la sécrétion des androgènes, c’est le facteur aggravant le plus fréquent. Une chute de cheveux androgénétique chez la femme peut ainsi se trouver renforcée par le stress en général mais aussi par celui que provoque la chute elle-même. L’escalade est alors sans fin : le stress augmente la chute, qui augmente le stress, qui augmente la chute… Le stress contribue certainement, avec les facteurs d’alimentation et de médicalisation, au nombre de plus en plus élevé des alopécies féminines et à leur sévérité accrue.
Après une grossesse, la plupart des femmes subissent une chute de cheveux. Cette chute de cheveux est aussi appelée chute post-partum. Sur une chevelure normale, cette chute est sans conséquence et tout rentre dans l’ordre dans les 6 mois qui suivent l’accouchement. Mais sur un cuir chevelu androgénétique, les repousses sont souvent moins fournies et plus fines.
Un autre facteur aggravant peut être la prise de contraceptifs ou de THS (traitements hormonaux de substitution) dont les progestatifs se métabolisent en androgènes. Il peut donc y avoir danger pour le cheveu. Lire nos dossiers sur : cheveux et contraception et sur les chutes de cheveux à la ménopause. Ils comprennent une liste non-exhaustive des contraceptifs ou des THS disponibles sur le marché, avec cotation positive ou négative pour les cheveux.
Les facteurs saisonniers, principalement en automne, mais aussi au printemps. Phénomène physiologique encore mal expliqué, la sécrétion des androgènes peut être significativement augmentée aux entrées de saison. Si le phénomène s’avère sans conséquence pour les chevelures non-androgénétiques, il peut aggraver, un peu plus chaque année, la perte de densité des chevelures prédisposées. Parfois, un traitement ponctuel sous forme de complément vitaminique bien dosé peut aider à résorber plus rapidement une chute saisonnière (cf cure de Racines Plus). Outre un apport de minéraux et autres nutriments essentiels à la santé du cheveu, une supplementation bien pensée pourra contribuer à renforcer les défenses de l’organisme en général. Ce nest jamais négligeable avant l’hiver par exemple.
Les OMPK (syndrome des ovaires micro polykystiques). Maladie endocrinienne bénigne, les OMPK induisent une hyperinsulimie, laquelle entraîne une sécrétion excessive d’androgènes ovariens (hyperandrogénie ovarienne). Ces derniers, en excès, provoquent, entre autres symptômes, des règles irrégulières ou une absence de règles, un surpoids fréquent… Des problèmes de peau peuvent aussi s’installer : acné, hyperséborrhée, hyperpilosité et, chez les femmes à terrain androgénétique, chute des cheveux.
Un excès de mauvais cholestérol peut aussi constituer un facteur aggravant de la chute de cheveux androgénétique.
Chute de cheveux androgénétique et âge
L’âge n’est pas un critère distinctif fiable : une alopécie androgénétique peut débuter à n’importe quel âge, même dès la puberté. Certaines périodes prédisposent davantage au déclenchement ou à l’aggravation de cette chute de cheveux. Elles correspondent à trois moments clés dans la vie d’une femme qui sont associés à d’importants bouleversements hormonaux :
L’alopécie androgénétique de la femme est très différente de celle de l’homme et son évolution est plus lente. Les femmes sécrètent infiniment plus d’hormones féminines que d’hormones masculines : leurs œstrogènes, les hormones féminines, leur servent d’antidote pour limiter la nuisance des androgènes et prolonger la durée des cycles pilaires.
Par quel processus ? Sans entrer dans les détails complexes des échanges inter-hormonaux, disons que les hormones féminines « bâillonnent » certains récepteurs de l’hormone hypophyse, ce qui a pour effet de restreindre la sécrétion des androgènes. Résultat : même dans les cas d’alopécie androgénétique les plus sévères, les zones fragilisées peuvent se dégarnir significativement suite à une chute de cheveux continue, mais, contrairement à ce qui s’observe chez certains hommes, les femmes ne deviennent jamais complètement chauves. En outre, les zones de calvitie diffèrent entre l’homme et la femme : même si les causes en sont inconnues, l’alopécie androgénétique féminine est localisée soit sur le dessus de tête (raie médiane) soit sur les côtés, soit sur la zone frontale. Les zones de calvitie chez l’homme sont situées différemment.
Si, par nature , l’alopécie androgénétique ne peut se « guérir » (ce n’est pas une maladie mais une caractéristique innée, comme la couleur de la peau ou la couleur des yeux), il n’en reste pas moins qu’il est possible d’enrayer le phénomène pour prolonger la durée de vie du cheveu et éloigner l’apparition de la calvitie tout en stimulant la repousse de cheveux en bonne santé.
Au Centre Clauderer, notre connaissance pointue du cycle de vie du cheveu et de ses fonctions vitales nous a permis d’élaborer un traitement dont les résultats sont validés scientifiquement (cf Dr Morot). Alliés à une méthodologie rigoureuse qui prend en compte chaque phase de la vie du cheveu, les ingrédients qui composent nos soins sont élaborés à base de plantes dont les principes actifs sont utilisés en synergie dans la lutte contre la calvitie et l’affaiblissement de la chevelure. La calvitie féminine (ou masculine) n’est pas une fatalité, des solutions naturelles et efficaces existent.
Vos questions sur la chute de cheveux androgénétique chez la femme
Dans la rue, je constate que de plus en plus de femmes ont une chevelure appauvrie. Confirmez-vous ?
L’alopécie chez la femme ne date pas d’hier, mais vous avez raison, il semblerait que les chutes de cheveux androgénétiques soient en forte augmentation depuis une cinquantaine d’années, même s’il n’existe aucune statistique officielle pour le confirmer. Vraisemblablement plusieurs raisons à cela: l’augmentation des facteurs aggravants tel que le stress, les contraceptifs négatifs pour les cheveux, ou notre nourriture de plus en plus pauvre en nutriments vitaminiques. Sans compter le vieillissement général de la population !
Toutes les femmes risquent-elles de développer une alopécie androgénétique ?
Toutes les femmes ne développeront pas une alopécie androgénétique. Les antécédents familiaux, cependant, peuvent augmenter le risque. En plus de ces prédispositions génétiques, d’autres éléments tels que les déséquilibres hormonaux, le stress ou certaines affections médicales peuvent influencer l’apparition ou la progression de cette condition. Il est donc important pour les femmes de surveiller tout changement significatif dans la texture ou la densité de leurs cheveux.
Existe-t-il des signes précoces de la chute de cheveux à surveiller ?
Les premiers signes incluent un élargissement de la raie des cheveux, une diminution générale du volume des cheveux, et un cuir chevelu plus visible. La perte est plus diffuse, contrairement à la chute de cheveux chez l’homme. Parfois, une augmentation de la quantité de cheveux tombant lors du brossage ou du lavage peut aussi être un indicateur. De plus, certaines femmes peuvent remarquer que la texture de leurs cheveux change, devenant plus fine ou plus fragile.
Quels sont les facteurs exacerbant la chute de cheveux chez la femme ?
Outre la génétique, des facteurs tels que les déséquilibres hormonaux, la prise de certains médicaments, les troubles thyroïdiens et les régimes alimentaires déséquilibrés peuvent accélérer la chute de cheveux chez la femme.
Comment différencier l’alopécie androgénétique d’autres formes de chute de cheveux chez les femmes ?
L’alopécie androgénétique chez les femmes se manifeste par un éclaircissement progressif au sommet du cuir chevelu, préservant la ligne frontale. La perte de cheveux peut aussi être causée par d’autres conditions telles que l’alopécie areata, l’effluvium télogène ou encore l’alopécie cicatricielle. Chacune présente des symptômes distincts. Afin d’établir un diagnostic précis et d’identifier la meilleure approche thérapeutique, il est impératif de consulter un professionnel.
La greffe de cheveux est-elle recommandée pour les femmes souffrant de chute de cheveux?
Bien que la greffe de cheveux soit une option, elle est généralement considérée comme une solution de dernier recours. Avant de prendre une décision, il est essentiel de peser toutes les autres alternatives thérapeutiques. Une évaluation minutieuse est nécessaire pour déterminer l’admissibilité à la procédure. Le succès de la transplantation dépend en grande partie de la qualité de la zone donneuse et de l’étendue de la perte. C’est pourquoi il est primordial de consulter un spécialiste pour avoir un avis éclairé et comprendre les implications, les risques et les bénéfices potentiels de la chirurgie.
La perte de cheveux, en particulier la chute de cheveux ou l’affinement des cheveux d’origine androgénétique est causée par la sensibilité des bulbes capillaires à l’action de la DHT, laquelle induit notamment une inflammation locale au niveau du cuir chevelu.…
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Jean-François Cabos est le créateur d’une méthode unique de soin du cheveu élaborée à l’issue des recherches qu’il a coordonnées et qui ont donné lieu à la publication du livre Cheveux, Racines de Vie avec Hélène Clauderer aux éditions Robert Laffont (Collection “Réponses/ Santé”).
6 commentaires
Malenfantdit :
Bonsoir Jean – François Cabos j’ai eu le Covid et depuis j’ai remarqué une chute de cheveux comment remédier à ce problème merci
Bonjour et merci pour votre message. Selon notre expérience, nous ne pouvons pas établir actuellement un lien direct entre Covid et perte de cheveux mais cela peut révéler une alopécie androgénique latente. N’hésitez pas à nous contacter si vous souhaitez effectuer un diagnostic approfondi afin d’en savoir plus sur votre problème capillaire. L’Equipe Clauderer
Je me pose cette question depuis longtemps: Mes cheveux, autour du visage (tempes) sont devenus très fins et restent courts. Ce qui me fait des épis impossibles à coiffer. J’aimerais trouver un moyen de les faire pousser normalement. Merci d’avance pour vos conseils Claudie
Bonsoir Jean – François Cabos j’ai eu le Covid et depuis j’ai remarqué une chute de cheveux comment remédier à ce problème merci
Bonjour et merci pour votre message. Selon notre expérience, nous ne pouvons pas établir actuellement un lien direct entre Covid et perte de cheveux mais cela peut révéler une alopécie androgénique latente. N’hésitez pas à nous contacter si vous souhaitez effectuer un diagnostic approfondi afin d’en savoir plus sur votre problème capillaire. L’Equipe Clauderer
Merci pour cet article. Une petite précision : une chute de cheveux androgénétique peut concerner toute la tête, et même la nuque avant la ménopause.
Bonjour et merci pour votre message. D’après notre expérience, la nuque reste souvent une zone préservée. Belle journée. L’Equipe Clauderer
Bonjour à toute l’équipe Clauderer,
Je me pose cette question depuis longtemps:
Mes cheveux, autour du visage (tempes) sont devenus très fins et restent courts. Ce qui me fait des épis impossibles à coiffer.
J’aimerais trouver un moyen de les faire pousser normalement.
Merci d’avance pour vos conseils
Claudie
Bonjour Madame. Nous pouvons certainement vous aider. N’hésitez pas à nous appeler au 01 42 61 28 01. A bientôt. L’Equipe Clauderer