Carence en fer et chute des cheveux

Carence en fer et chute de cheveux
Carence en fer et chute de cheveux

CE QU’IL FAUT RETENIR

Le fer est vital pour la nutrition et l’oxygénation des cellules de reproduction du cheveu.
Un manque de fer installé peut entraîner un cheveu plus fin, cassant et une chute des cheveux diffuse et continue.
Près de la moitié des femmes en âge de procréer serait carencée en fer. Si vous êtes dans ce cas, une supplémentation en fer
s’impose parallèlement à un traitement local pour stimuler la repousse de vos cheveux.
Si vous souffrez d’une perte de cheveux dont vous ne comprenez pas l’origine, faites établir un diagnostic capillaire approfondi.
Nous saurons détecter si votre chute provient d’une carence en fer et vous proposer le traitement pour la neutraliser.



VOS SYMPTÔMES DE PERTE DE CHEVEUX

– Le cheveu s’affine et perd de sa brillance.

– La chute de cheveux est chronique et diffuse, sur l’ensemble de la tête. Parfois cette chute n’est pas spectaculaire du tout ! Dans ce cas vous ne trouvez pas que vos cheveux tombent trop, vous notez simplement une perte de volume qui deviendra de plus en plus significative au fil des mois. D’autres fois, au contraire, la chute quotidienne est assez importante et vous en prenez vite conscience.

– Parallèlement, d’autres symptômes liés à l’anémie peuvent vous mettre sur la piste : fatigue et coups de barre inexpliqués, ongles cassants, pâleur de la peau.

Devant ces symptômes une analyse de sang est recommandée pour vérifier votre taux de ferritine (réserve de fer de votre organisme). Ce taux doit être égal à +/-  60 μg/L de sang, le taux le plus bas ne devant pas être inférieur à 40 μg/L de sang, pour la santé de vos cheveux. Si c’est votre cas, votre manque de fer a toutes les chances d’être la cause (ou l’une des causes) de votre problème capillaire. Ceci sera à confirmer par un diagnostic de vos cheveux.

LES PERSONNES À RISQUE

LES FEMMES D’ABORD

Le manque de fer provient le plus souvent de pertes de sang excessives et non compensées par l’alimentation quotidienne. Les déficits touchent donc principalement les femmes en âge de procréer. Celles-ci perdent en moyenne deux fois plus de fer que les hommes et près de la moitié d’entre elles seraient plus ou moins carencées selon différentes études. Sont donc à surveiller particulièrement :

  • Les cycles menstruels abondants et prolongés.
  • Le port d’un stérilet pour les mêmes raisons.
  • La grossesse : à partir du quatrième mois, le fœtus utilise directement le fer de sa mère pour fabriquer ses propres globules rouges. De plus, les accouchements s’accompagnent de perte sanguine importante.
  • L’allaitement, les maternités rapprochées et/ou multiples.
  • Les régimes restrictifs prolongés.
  • Les femmes souffrant d’une alopécie androgénétique ou d’une pelade.

Notre expérience nous a en effet permis de constater depuis longtemps que ces femmes ont plus de risque que les autres de développer une anémie ferrique. Ce constat a été confirmé par une étude réalisée en mai 2013(Rôle de la ferritine et de la vitamine D dans les pertes de cheveux féminines). Les femmes ont des besoins en fer beaucoup plus importants que ceux des hommes. Ces besoins différents sont souvent mal connus et à l’origine des anémies féminines.

AQRPubertéAdulteGrossesseAllaitementMénopausée
Femme14-18 mg16-18 mg25-35 mg20-22 mg9 mg
Homme12 mg9 mg
Tableau des apports quotidiens recommandés (AQR), suivant les sexes

LES VÉGÉTARIENS ÉGALEMENT

Les végétariens représentent une autre catégorie à risque pour l’anémie. Deux raisons à cela :

  1. Les végétaux contiennent moins de fer, en moyenne, que les viandes ou les poissons.
  2. Mais surtout, le fer contenu dans les légumes (fer non héminique) est de 4 à 5 fois moins bien absorbé par l’organisme que celui venant de la viande ou du poisson (fer héminique). Exemple : Les lentilles cuites contiennent 2,5 mg de fer non héminique par 100 g, le foie de bœuf, lui, en contient 10. De plus, il est 5 fois mieux absorbé par l’organisme. Faites le calcul : pour absorber l’équivalent en fer de ce qu’apporte un foie de 100 g, il faut avaler un plat de lentilles cuites de 2 kg !

PRONOSTIC ET TRAITEMENT DE LA PERTE DE CHEVEUX

Une perte de cheveux par carence ferrique se stabilise totalement lorsque la cause qui l’a provoquée disparaît. Mais il convient d’être patient, la reconstitution du stock de fer de l’organisme prend du temps et requiert une supplémentation de longue durée. Il faut compter au minimum 3 mois de traitement (c’est le temps que mettent les globules rouges à se former) et 2 mois supplémentaires pour que les repousses commencent à affleurer.

Entre-temps et en parallèle, il est conseillé de suivre un traitement capillaire local, pour limiter les dégâts provoqués par le manque de fer. En clair, il s’agit de déclencher plus rapidement la repousse des cheveux et d’aider votre kératine à reprendre de l’épaisseur, par des soins Clauderer adaptés au problème.

LA SUPPLÉMENTATION

Quel que soit le médicament qui vous est prescrit par votre médecin (Tardyferon, Fero-Grad…), celui-ci n’est pas à prendre à la légère. Le fer est un élément fragile, facilement inhibé, et le traitement doit suivre certaines règles :
La prise
En gros, avant les repas, vous optimisez l’absorption ; pendant les repas, vous optimisez la tolérance. Le fer est en effet mieux absorbé s’il est pris avec un verre d’eau (ou, mieux, un verre de jus d’orange), 1/4 d’heure avant un repas. Cela dit, en cas d’intolérance (douleurs abdominales, constipation, diarrhée…), mieux vaut le prendre en plusieurs fois au cours du repas, plutôt que de décider d’arrêter le traitement.

Bonnes alliances

La vitamine C multipliant par trois l’absorption du fer, il est bon de consommer des légumes, des salades et des fruits qui en contiennent beaucoup (les agrumes, en particulier). Mais attention, pas à n’importe quel moment de la journée : au cours du repas qui suit la prise, sinon l’influence de la vitamine C n’aura pas d’effet sur le fer.

Mauvaises alliances

Il ne faut pas boire de thé ou de café dans l’heure qui suit la prise car leur tannin diminue la fixation du fer. Il ne faut pas non plus absorber trop de laitages, aux repas qui suivent la prise, le calcium étant également inhibiteur.

Enfin, la nourriture quotidienne tiendra compte des aliments riches en fer afin d’agir en synergie avec la supplémentation (cf. Aliments indispensables à la santé du cheveu).

LE TRAITEMENT CAPILLAIRE LOCAL

Il vient en complément de la supplémentation et se justifie donc à deux niveaux :

  1. Pendant la cure de fer, il aide à oxygéner et maintenir en vie les follicules pileux et les racines qui ont tendance à s’atrophier sous l’effet de l’anémie.
  2. À l’arrêt de la chute, il aide les repousses et les cheveux à retrouver force et brillance.

Nous détaillerons toutes ces recommandations, lors du diagnostic approfondi de vos cheveux.

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