Chez la femme, 90%* des chutes de cheveux sont dues aux hormones androgènes.
Quatre critères vous permettent de savoir si vous souffrez de cette sorte de chute dite “androgénétique“ :
♦ Elle est toujours accompagnée d’un affinement du cheveu.
♦ Elle est toujours progressive.
♦ Elle est toujours circonscrite à des zones définies de la tête : dessus ou côtés ou encore, plus rarement, zone frontale.
♦ Elle est toujours durablement installée, si elle n’est pas traitée. Lors du diagnostic Clauderer, nous vous proposerons le traitement adéquat pour neutraliser votre perte de cheveux.
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SOMMAIRE
Les causes de votre chute de cheveux
Chute de cheveux androgénétique et âge
En premier lieu, il faut savoir que nos cheveux se développent et vivent sous dépendance hormonale.
Une prédisposition “androgénétique“ signifie que votre cuir chevelu présente une sensibilité excessive aux androgènes. Hormones mâles, sécrétées aussi par les femmes en très petite quantité, les androgènes circulent normalement dans le sang. Mais sur les cuirs chevelus réceptifs à leur action, ils peuvent intervenir sur certains follicules pileux et en réduire peu à peu l’activité, provoquant l’affinement et la perte de densité de la chevelure. On parle alors de chute de cheveux androgénétique.
SOIT SUR LE DESSUS DE LA TÊTE : C’EST LA FORME LA PLUS COURANTE
• La disparition des repousses débute par un simple élargissement de la raie centrale
• Elle s’étend peu à peu sur tout le dessus de la tête
• Elle se localise souvent aussi à l’arrière (vertex)
• Elle épargne toutefois les cheveux situés sur la zone frontale
SOIT SUR LES CÔTÉS
L’affinement et la perte de cheveux peuvent se localiser sur les côtés : sur les tempes et au-dessus des oreilles.
SOIT SUR LE DEVANT DE LA TÊTE
Plus rarement, la perte des cheveux se manifeste dans la région frontale, au niveau des golfes et/ou du front.
À NOTER : Les cheveux de la nuque étant toujours épargnés par la chute de cheveux (excepté dans des cas très rares, à partir de la ménopause), votre nuque peut servir de référence pour évaluer sur les autres zones le degré d’affinement du cheveu et l’intensité de la disparition des repousses.
Comprendre le mécanisme de votre chute de cheveux causée par les androgènes va vous aider à mieux la neutraliser et à calmer le stress que celle-ci vous procure. Pour les femmes, les hormones sexuelles féminines, œstrogènes et progestérone, sont les principaux facteurs du développement de leurs cheveux. Mais en cas de prédisposition constitutive, c’est la petite quantité de leurs androgènes, sécrétée par leurs glandes surrénales (à 60 %) et par leurs ovaires (à 40 %), qui peut exercer une mauvaise influence sur le renouvellement normal de leurs cheveux. L’action négative des androgènes consiste à accélérer le cycle de vie de certains cheveux. Cette accélération anormale impose aux follicules pileux et aux racines une cadence de production infernale, les obligeant à fabriquer des cheveux de plus en plus fins et courts. A terme, épuisés, les follicules rétrécissent et finissent par ne produire que du duvet, puis plus rien du tout.
ATTENTION : Il n’est question ici que d’un trouble hormonal local, limité au follicule pileux ! Il ne s’agit en aucun cas d’une perturbation hormonale générale venant d’une quantité anormale d’androgènes circulant dans votre sang. C’est uniquement la manière dont certains de vos follicules pileux captent et transforment ces hormones qui est en cause.
L’existence d’antécédents familiaux, mère, grands-mères, tantes…, mais aussi père, grands-pères… (cela peut venir des deux côtés) est un élément important à considérer pour le diagnostic. Néanmoins, plus de 20 % des femmes atteintes n’ont pas d’antécédents dans leur famille et présentent pourtant les signes cliniques de cette alopécie.
Par ailleurs, depuis une quarantaine d’années, il apparaît qu’un nombre croissant de femmes souffre de perte de cheveux androgénétique. Notre alimentation moderne dénaturée et notre médicalisation en constante augmentation pourraient expliquer en partie le phénomène.
A NOTER : les androgènes pourraient ne pas être les seules hormones impliquées dans ces chutes. Ces hormones n’ont jamais été déclarées, de façon absolument formelle par les scientifiques, comme uniques fautives du processus androgénétique de destruction des follicules. Il se pourrait qu’il y ait d’autres hormones, non encore identifiées, mais impliquées en même temps.
L’âge n’est pas un critère distinctif fiable : une alopécie androgénétique peut débuter à n’importe quel âge, dès 14, 15 ans. Certaines périodes sont cependant plus propices au déclenchement ou à l’aggravation du trouble. Elles correspondent aux trois moments clés de la vie biologique d’une femme :
L’alopécie androgénétique de la femme est très différente de celle de l’homme et son évolution est plus lente. Les femmes sécrètent infiniment plus d’hormones femelles que d’hormones mâles : leurs œstrogènes, les hormones féminines, leur servent d’antidote pour limiter la nuisance des androgènes et prolonger la durée des cycles pilaires. Par quel processus ? Sans entrer dans les détails complexes des échanges inter-hormonaux, disons que les hormones féminines « bâillonnent » certains récepteurs de l’hormone hypophyse, ce qui a pour effet, en l’occurrence, de restreindre la sécrétion des androgènes. Résultat : même dans les cas les plus sévères, les zones fragilisées peuvent se dégarnir significativement, mais, contrairement à ce qui s’observe chez certains hommes, elles ne deviennent jamais glabres.
L’alopécie, en appliquant notre approche par le traitement des trois fonctions vitales du cheveu, est donc aussi plus facile à maîtriser.
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Octobre 2015
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