Que faire ?

Septembre, la rentrée pour les uns, les vacances sans la foule pour d’autres, mais un point commun pour nombre d’entre nous : des cheveux qui tombent davantage et que l’on retrouve partout, que ce soit en passant la main dans ses cheveux, lors du brossage, sous la douche et la serviette, sur nos vêtements ou le sol…Au secours !

Que se passe-t-il pour nos cheveux à l’automne ? Est-ce normal de perdre plus de cheveux en septembre ? Si oui, que peut-on faire pour éviter qu’ils tombent trop en automne et stimuler rapidement la repousse des cheveux ?

Clauderer vous explique ce qu’est la chute saisonnière et vous conseille pour garder de beaux cheveux en toute saison.

Chute de cheveux saisonnière : les hormones, toujours les hormones !

De récentes études tendent à démontrer que la production d’hormones suit un cycle annuel avec des pics et des creux correspondant au cycle des saisons. C’est notamment le cas des hormones sexuelles (testosterone et oestradiol), ou encore « l’hormone du stress », le cortisol. 

Plus encore : une autre hormone, la mélatonine dont la production est régie par les variations entre lumière et nuit, jouerait un rôle primordial. La mélatonine serait l’interrupteur qui régule la production hormonale et son intensité. Pour preuve, des variations correspondant aux zones géographiques (+ ou – près du soleil) ont été observées dans l’étude  selon que les participants vivaient dans l’hémisphère Nord ou plus au Sud (ibid).

La bonne santé de nos cheveux est liée à une combinaison de facteurs, en étroite corrélation avec les variations cycliques des hormones sexuelles, pour les femmes bien sûr mais aussi pour les hommes. Ainsi la perte de cheveux de type alopécie androgénétique est directement liée à la réceptivité des follicules pileux à l’influence néfaste d’une enzyme, la DHT, transformée par les hormones mâles.  

Pas étonnant, dans ce cas, que la croissance et la chute de nos cheveux suivent une courbe qui reflète les évolutions circadiennes de ces hormones.

Les jours raccourcissent, les cheveux tombent

Sous nos latitudes, la lumière décroit progressivement à partir de fin août. Cette baisse d’exposition à la lumière naturelle a plusieurs conséquences sur notre organisme  : 

• moindre production de mélatonine (cf plus haut) avec pour corollaires fatigue, sommeil déréglé, irritabilité, anxiété, baisse de la concentration entre autres
• affaiblissement des défenses immunitaires, propension aux infections
• baisse du taux de vitamine D ou calciférol. Or cette vitamine (en réalité la « vitamine » D est une hormone, elle aussi) est associée à la bonne croissance capillaire. 

Synonyme de la fin des beaux jours, ce changement visible dans le ciel peut être mal vécu et source de stress supplémentaire. Il n’en faut pas plus pour que nos cheveux fassent grise mine !

Vacances, j’oublie tout y compris ma routine capillaire !

Hélas, mettre sa routine capillaire sur « pause » pendant l’été n’est pas forcément une bonne idée. Oui si vous ralentissez le rythme des brushings et lissages forcenés, si vous laissez au soleil le soin de mettre des reflets dorés dans votre chevelure ou si vous portez fièrement votre coiffure afro au naturel sans perruque qui étouffe ou tresses hyper-serrées et rajouts qui favorisent l’alopécie de traction. Mais non si vous sortez sans protection : chapeau, foulard, non encore si vous faites l’impasse sur un rinçage prolongé à l’eau claire suivi d’un soin nourrissant et hydratant après les bains de mer ou en piscine. Votre chevelure ne vous dira pas merci au retour. A vous les cheveux incoiffables, ternes, cassants et trop secs, les pointes fourchues, les longueurs abimées.

Sans parler de la reprise des irritations après l’effet apaisant du soleil sur les cuirs chevelus sensibles au psoriasis ou à la dermite. C’est fini aussi, surtout si le stress s’en mêle.

Attention aussi à l’alimentation pendant les vacances. On peut se faire plaisir mais mieux vaut privilégier les produits frais : fruits et légumes gorgés de vitamines, poissons frais riches en omega-3, etc,… Trop de sucre raffiné, de produits fast-food ou d’alcool sont nuisibles à la santé des cheveux.

Bref, vous êtes en pleine détresse capillaire dès les premiers jours de la rentrée.

S comme septembre, s comme stress

Facteur aggravant la chute des cheveux, le stress, ponctuel ou chronique, impacte sérieusement la santé capillaire.

Le stress ponctuel s’attaque à la croissance des cheveux dans leur ensemble et provoque ce que l’on appelle un effluvium telogène. Sous l’effet du stress, les follicules pileux ralentissent simultanément leur activité et tous les cheveux entrent ensemble en phase de repos (phase télogène). Alors que d’ordinaire seule une faible proportion (15 %) des cheveux entre en phase télogène, les cycles pilaires sont complètement déréglés. D’où l’impression de perdre ses cheveux par poignées. La bonne nouvelle c’est que l’effluvium télogène est réversible une fois les sources de stress éliminées ou sous contrôle.

En cas de stress chronique, sous l’effet du cortisol produit par les glandes surrénales, les follicules pileux reçoivent 1 message qui prolonge leur phase de repos. La production de cheveux ralentit. Avec le temps, les cheveux se renouvellent moins, moins bien et s’affinent, perdent de la densité.

Autre conséquence du stress chronique : les cheveux grisonnent prématurément car les mélanocytes (responsables de la pigmentation du cheveu) sont irrémédiablement attaquées. 

A noter : Un espoir pour la repousse naturelle des cheveux ? alors que le blanchiment du cheveu est irréversible, comme les cellules-souches du follicule pileux ne sont qu’en sommeil, il pourrait être possible de les « réveiller » pour une production renouvelée de cheveux. Pour le moment, ce n’est malheureusement qu’une hypothèse.

Les solutions pour diminuer la chute soudaine des cheveux à la rentrée

Anticiper : plutôt que de se retrouver avec des cheveux qui tombent par poignées dès le retour des vacances, mieux vaut anticiper. Ainsi, on peut :

• Démarrer sans attendre une cure de compléments alimentaires spécial cheveux (Racines Plus) dès le mois d’août. Un complément alimentaire efficace pour la beauté des cheveux contient au moins des vitamines du groupe B, et des oligo-éléments comme le zinc, le fer et le  soufre
• Prendre RV chez son coiffeur préféré pour couper les pointes fourchues trop abîmées pour être sauvées 
• Vérifier son taux de vitamine D et se supplémenter le cas échéant.

Réparer : on reste au chaud et on se fait des soins cocoon avec temps de pause pour en maximiser les effets

• Masques capillaires riches en jojoba, karité et ricin pour renforcer la fibre capillaire et enrayer la chute, massages pour assouplir le cuir chevelu et activer la microcirculation — en + ça déstresse ! 
• Laits purifiants pour que le cuir chevelu, assaini, retrouve son équilibre. On n’oublie pas qu’un cuir chevelu sain est la condition sine qua non d’une chevelure en pleine santé. 
• On peut faire un soin anti-chute intensif avec application localisée de sérums anti-chute comme le N°6R. 
• Cheveux abimés ? on change son shampooing habituel pour une crème lavante ultra-douce ou une Emulsion hydratante  pour laver en douceur les chevelures martyrisées pendant l’été.

 Entretenir : prendre de bonnes résolutions pour protéger ses cheveux et aborder l’hiver en toute sérénité 

• Mettre en place un rituel capillaire simple que l’on prendra plaisir à réaliser sans contraintes. 
• Protéger son cuir chevelu pour espacer et apaiser les crises de dermite ou psoriasis – le bon rythme : Lait  purifiant 1 fois par semaine, laisser agir puis rincer et laver avec un shampooing le moins agressif possible
• Retrouver une bonne hygiène de vie permet de soigner son microbiote, la clé de l’équilibre. Cela passe par une alimentation variée avec peu d’aliments transformés.

Enfin, si malgré tout, vos cheveux continuent à tomber après quelques semaines, c’est peut-être le signe d’un déséquilibre plus profond : prenez RV avec les Spécialistes Clauderer qui sauront établir votre diagnostic capillaire et vous apporter la solution pour ralentir efficacement la chute et retrouver rapidement une chevelure vigoureuse, éclatante de santé. Un beau programme de rentrée, non ?