Chute de cheveux androgénétique chez l’homme

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CE QU’IL FAUT RETENIR

Chez l’homme, la chute de cheveux d’origine androgénétique* représente 97% des cas.
Plus elle débute tôt, plus elle risque d’être sévère.
Elle ne stabilise jamais d’elle-même.
Plus elle est rapidement traitée, plus son évolution est retardée, voire stabilisée
Si elle n’est pas soignée, l’évolution de cette perte de cheveux est quasiment toujours la même.

* Terme médical pour désigner une perte progressive des cheveux

SYMPTÔMES DE LA PERTE DE CHEVEUX ANDROGÉNÉTIQUE CHEZ L’HOMME

L’EVOLUTION DE LA PERTE DE CHEVEUX

L’évolution de l’alopécie androgénitique emprunte un trajet quasiment immuable. Dès les années 1950, l’américain Hamilton a établi une échelle en sept stades qui fait toujours référence. Chez les hommes, la première phase de dégarnissement commence sur les golfes : stades 1 et 2, se poursuit par le vertex (tonsure) : stade 3, s’étend sur le dessus de la tête : stades 4 et 5, s’amplifie enfin, jusqu’à ne plus former qu’une couronne autour du crâne: stades 6 et 7. Il épargne toujours le pourtour bas de la tête.

POUR SAVOIR QUELLE SERA L’ÉVOLUTION DE VOTRE PROPRE CALVITIE : ci-dessous, examinez bien notre tableau Clauderer, établi à partir de plus de 45 ans d’expérience. À droite, repérez le stade où vous en êtes. À gauche, repérez votre tranche d’âge. La première flèche rouge vous indique où vous en serez dans 10 ans, les deux flèches suivantes où vous en serez dans 20 ans si vous ne vous soignez pas.

Hamilton-echelle-calvitie


LE RYTHME DE LA PERTE DE CHEVEUX

D’une calvitie naissante à une calvitie confirmée, le rythme de progression est variable d’un homme à l’autre. Certains seront chauves à 30 ans (s’ils ne se soignent pas), d’autres ne seront que « dégarnis » à 60. Tout dépendra de l’intensité du facteur génétique et de la façon dont chacun y réagira. La précocité des premiers symptômes de calvitie est toujours un facteur péjoratif : c’est entre la fin de la puberté et 35 ans que les androgènes exercent le plus fortement leur influence négative sur les cellules du cuir chevelu. L’influence est moindre par la suite et doit normalement diminuer peu à peu, après 45 ans. La présence d’antécédents familiaux (vos père, grands-pères, oncles, mais aussi mère, grands-mères ou tantes) est un facteur essentiel pour le diagnostic.

Conclusion : plus tôt vous prenez conscience de votre alopécie, plus tôt vous pouvez démarrer un traitement contre la perte de vos cheveux et plus vous avez de chances de garder les cheveux que vous avez encore sur la tête, quel que soit le stade où vous en êtes.

SCÉNARIOS TYPES

On peut dégager quatre scénarios types, du plus sévère au plus bénin. Vous vous reconnaîtrez sans doute dans l’un d’eux :

SCÉNARIO 1

La chute de cheveux est continue, dès la fin de l’adolescence (17, 18 ans), parfois même avant. Si vous ne réagissez pas très vite, la calvitie vous guette vers la trentaine.

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SCÉNARIO 2

Les cheveux tombent par à-coups, souvent à l’occasion d’un stress ponctuel (examen, problème professionnel…). Après chaque période de chute, vous avez l’impression que c’est terminé mais cela reprend quelque temps plus tard. Les repousses se font plus rares et, vers 25 ans, vous prenez conscience d’une calvitie naissante.

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SCÉNARIO 3

Au début, la perte de vos cheveux s’effectue de façon sournoise, souvent sans que vous n’y preniez garde. Mais, vers 30 ans, vous observez un recul frontal sensible et votre chevelure est nettement moins fournie au niveau du vertex et du dessus de la tête.

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SCÉNARIO 4

Dans les cas les moins graves, l’alopécie est encore plus insidieuse. Elle commence vers 20 ans de façon si progressive que l’intéressé ne se rend pas compte de l’éclaircissement très graduel de sa chevelure. Il ne s’aperçoit d’un certain manque de cheveux que vers 30 ou 35 ans. Celui-là ne sera jamais chauve.

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Dans les deux derniers scénarios, il est intéressant de noter que nos clients ne qualifient jamais leur alopécie de « chute » à proprement parler, car ils ne voient pas tomber leurs cheveux. Ils parlent plutôt de « dégarnissement », dégarnissement qu’ils découvrent parfois en comparant des photos d’eux prises à des époques différentes.

CAUSES DE LA PERTE DE CHEVEUX ANDROGÉNÉTIQUE CHEZ L’HOMME

Cause principale

La cause de votre perte de cheveux vient d’une réceptivité, excessive et génétique, de votre cuir chevelu aux androgènes. Androgène est le terme générique pour désigner l’ensemble des hormones sexuelles mâles, la principale d’entre elles étant la testostérone. Ces hormones sont sécrétées à 95 % par les testicules et à 5 % par les glandes surrénales.

Pour être très précis, ce ne sont pas les androgènes eux-mêmes qui provoquent votre perte de cheveux mais une hormone locale (la DHT), beaucoup plus puissante que les androgènes et née de la rencontre de ces derniers avec une enzyme située au niveau du cuir chevelu: la 5-alpha réductase. Il faut bien comprendre que ce n’est pas la quantité de testostérone sécrétée qui est en cause mais bien la manière plus ou moins «vorace» dont celle-ci est captée, puis transformée en DHT, par les follicules génétiquement programmés. Autrement dit, il s’agit d’un trouble local, limité au follicule pileux. En terme médical, on parle d’une maladie du «récepteur»*.

La DHT entraîne vos follicules pileux dans un processus physiologique de vieillissement prématuré. Son action, sous l’impulsion de l’enzyme fautive, consiste à accélérer le cycle de vie de certains cheveux. Cette accélération anormale impose aux follicules pileux et aux racines une cadence de production infernale, les obligeant à «bâcler» leur travail et à fabriquer des cheveux de plus en plus fins et courts. A terme, épuisés, les follicules se miniaturisent et finissent par ne produire qu’un fin duvet, puis plus rien du tout. En fin de processus, les follicules inactifs s’enfoncent dans le derme et la peau devient lisse. La rapidité du développement de votre calvitie dépend donc en grande partie de la réceptivité de vos follicules pileux aux androgènes, laquelle est inscrite dans votre capital génétique.

Et pour l’anecdote : Les hommes chauves ont longtemps cru (et certains le croient encore) que leur calvitie était due à une production d’hormones sexuelles supérieure à la moyenne. Ceux qui perdaient leurs cheveux y trouvaient leur compte, la croyance populaire leur prêtant une puissance virile hors du commun. C’était une juste compensation, une heureuse consolation, mais c’était faux, puisque l’on sait aujourd’hui que ce n’est pas la quantité d’androgènes sécrétée qui provoque la perte de cheveux, mais la transformation de ces derniers en DHT.

* Qu’est-ce qu’un récepteur ? c’est une protéine, située sur la membrane qui entoure chaque cellule de l’organisme et dont le rôle est de recevoir un message. Le système est comparable à celui d’une clef dans une serrure. Le récepteur c’est la serrure. Tant que la bonne clef n’est pas introduite dans cette serrure, le récepteur ne déclenche aucune action. Dès que la bonne clef se fixe dessus, le récepteur va aussitôt déclencher l’action pour laquelle il est destiné.

Causes additionnelles

Le facteur aggravant le plus courant en cas d’ alopécie androgénétique est lié à des problèmes d’ordre psychologique : stress chronique, choc émotionnel violent, ou même stress dû à la perte des cheveux elle-même…

Sont également fréquemment invoqués : Un excès de mauvais cholestérol, certains traitements médicaux, un régime alimentaire mal équilibré, toutes ces causes peuvent ralentir la croissance normale des cheveux sur un terrain androgénétique

Quels traitements pour la chute de cheveux chez l’homme ?

Différentes solutions existent aujourd’hui pour lutter contre la chute de cheveux chez l’homme, nous les exposons en détail dans l’article :  Alopécie, causes, conséquence et solutions mais voici quelques conseils, en bref

Du shampooing anti-chute à la greffe capillaire, le marché abonde en propositions de traitement contre la perte des cheveux chez les hommes.  

Aucun shampooing ne peut être considéré comme un traitement anti-chute : nous l’avons vu, le cheveu naît dans un follicule pileux situé dans l’épiderme. Comment croire dans ce cas qu’un shampooing qui, par définition, reste en surface, va pouvoir agir sur la croissance du cheveu ? Néanmoins, un shampooing mal adapté à la peau de votre crâne peut être dommageable : trop abrasif il peut entraîner une desquamation plus ou moins prononcée (pellicules), des démangeaisons (la peau « tire ») …; trop doux, le shampooing ne va pas remplir son office et, sur un épiderme mal lavé, les pores risquent de se boucher et d’empêcher la bonne pousse des cheveux.

Souvent conseillés aux hommes pour traiter leur chute de cheveux, des médicaments tels que le Minoxidil ou le Finastéride et ses dérivés ont fait leurs preuves contre l’alopécie. Attention cependant aux effets secondaires possibles.

Fréquemment pratiquée chez l’homme, la greffe capillaire est souvent envisagée comme l’ultime recours, lorsque tout le reste a échoué. Cette technique a beaucoup évolué en quelques années et elle est largement pratiquée. Avant de recourir à une greffe capillaire, il est fortement conseillé de comparer les types de prestations proposées pour éviter d’éventuelles déconvenues

Pourtant, des traitements naturels permettent de lutter efficacement contre les conséquences de l’alopécie chez l’homme.

C’est ainsi que le Centre Clauderer propose depuis plus de 50 ans des traitements naturels efficaces contre la calvitie. Après un diagnostic approfondi, nous saurons vous conseiller le programme de soin le plus adapté pour stimuler la repousse des cheveux

Aujourd’hui, le Centre Clauderer met donc à votre disposition des sérums (N° 6R et N° 7R notamment)  : ces Sérums ont démontré lors de tests in-vitro (cf étude du Dr Morot, docteur en biologie cellulaire, CHU Besançon) que leur action était beaucoup plus rapide et leurs résultats plus efficaces que le Minoxidil à 5%. Ainsi, sur cheveux présentant une prédisposition androgénétique, ces tests cliniques ont démontré que :

  • la DHT divise par 2 la croissance naturelle du cheveu (cercle vicieux, affaiblissement progressif inéluctable)
  • avec les sérums N°6R et 7R, les cellules du cheveu sont non seulement protégés contre less effets négatifs de la DHT et se développent 3 fois plus vite qu’avec le médicament  anti-chute le plus prescrit (Minoxidil 5 %) et le phénomène s’accélère au fil du temps (cercle vertueux).

Produits garantis naturels, ces sérums sont en outre sans accoutumance ni effets secondaires. Composés d’huiles essentielles, d’extraits végétaux et de vitamines, les sérums Clauderer formeront le socle de votre traitement anti-chute de cheveux.

Les réponses à vos questions sur la chute des cheveux chez l’homme

Comment savoir si c’est une alopécie androgénétique ?

L’alopécie androgénétique est une forme courante de perte de cheveux, souvent reconnue par sa progression caractéristique. Chez les hommes, elle commence généralement par le recul de la ligne des cheveux aux tempes, créant une forme en « M ». Au fil du temps, la calvitie peut s’étendre au sommet du crâne. Pour déterminer s’il s’agit d’une chute de cheveux androgénétique, un examen clinique et parfois des tests dermatologiques peuvent être nécessaires.

Chute de cheveux : à quel âge les hommes commencent-ils généralement à présenter des symptômes ?

Bien que cela varie d’un individu à l’autre, de nombreux hommes commencent à remarquer les premiers signes dans la vingtaine ou la trentaine. Cependant, il est courant que certains ne manifestent ces symptômes que plus tard, dans la quarantaine ou la cinquantaine.

L’alopécie androgénétique chez l’homme est-elle différente de l’alopécie androgénétique chez la femme ?

La chute de cheveux ne se manifeste pas de la même manière chez l’homme et la femme. Chez les hommes, elle est souvent associée à une calvitie notable. En revanche, chez les femmes, la condition se traduit généralement par un amincissement généralisé des cheveux, en particulier au sommet du crâne, sans recul marqué de la ligne des cheveux.

Peut-on prévenir la chute de cheveux chez l’homme ?

Il est difficile de prévenir complètement la chute de cheveux en raison de sa forte composante génétique. Cependant, certaines mesures, comme l’adoption d’une bonne routine de soins capillaires, l’évitement du tabagisme et la gestion du stress, peuvent contribuer à ralentir la progression. Des médicaments comme le Minoxidil et le Finastéride ont également été développés pour traiter et potentiellement retarder la progression de la chute de cheveux chez les hommes.

Tous les hommes à antécédents familiaux développeront-ils cette alopécie ?

Pas nécessairement. Bien que la génétique joue un rôle majeur, il n’est pas garanti que tous les hommes avec des antécédents familiaux développeront la condition.

La greffe de cheveux est-elle une solution pour la chute de cheveux chez l’homme ?

La greffe de cheveux est une solution proposée pour de nombreux hommes souffrant d’alopécie androgénétique. La procédure implique le prélèvement de cheveux d’une zone du cuir chevelu résistante à la DHT et leur transplantation dans des zones dégarnies. Avec l’évolution des technologies, des techniques comme l’extraction d’unités folliculaires (FUE) et la Direct Hair Implantation (DHI) ont été développées, offrant des résultats naturels et durables. Toutefois, il est essentiel de consulter un spécialiste expérimenté pour obtenir les meilleurs résultats et de comprendre que, bien que la greffe de cheveux puisse restaurer la chevelure, elle ne stoppe pas la progression naturelle de l’alopécie.


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