Calvitie féminine :  les premiers signes qui doivent alerter 

Quelle femme n’a jamais éprouvé une certaine angoisse en voyant la masse inhabituelle de cheveux qui restent sur sa brosse ou bien dans la douche après le shampooing ? Cette peur de devenir chauve est bien réelle même si – pour une femme – la probabilité de devenir complètement chauve (définition littérale de « calvitie ») est hautement improbable. En effet, calvitie féminine et calvitie masculine ne se développent pas de la même manière, sur les mêmes zones du cuir chevelu, ni au même rythme.

Notre corps – et nos cheveux – nous « parle ». Il faut savoir l’écouter. Les cheveux, chez l’homme comme chez la femme, sont le reflet de notre santé et de notre bien-être psychique. Des cheveux clairsemés, trop fins et abimés renvoient l’image d’une personne triste, fatiguée, voire négligée. A l’inverse, de beaux cheveux brillants, une chevelure dense et souple reflète une personnalité pleine de tonus, joyeuse et bien dans sa peau, bref, séduisante.

Il ne faut donc pas négliger les appels au secours que nous envoie notre chevelure et ce, dès les premiers signes. Ce faisant, il sera alors facile de traiter ces symptômes dès leurs débuts pour éviter une catastrophe annoncée. Des solutions naturelles et efficaces – sans intervention chirurgicale –  existent pour lutter contre la chute de cheveux chez la femme quel que soit son âge et son type de cheveux. L’alopécie féminine n’est pas un sujet tabou, perdre ses cheveux n’est pas une fatalité : suivez le guide pour favoriser la repousse de cheveux forts et sains pour longtemps.

Alopécie androgénétique féminine 

C’est la cause principale de la chute des cheveux. On estime à 1 femme sur 5 la proportion de femmes touchées par les effets de l’alopécie androgénétique vers 40 ans. Le chiffre s’élève à 1 sur 4 aux abords de la soixantaine mais il est fréquent de s’apercevoir que les cheveux tombent trop et s’affinent bien plus tôt. 

Facteurs déclencheurs principaux

Hormones et cheveux chez la femme : les liaisons dangereuses…ou pas ! Puberté, grossesse(s), ménopause, le corps de la femme est soumis à d’intenses variations hormonales au cours de sa vie. Or les cheveux dépendent de cet équilibre hormonal : schématiquement, les hormones féminines protègent la chevelure, les hormones masculines (les androgènes) possèdent au contraire la faculté de nuire potentiellement à la chevelure lorsque le cuir chevelu est génétiquement prédisposé. 

Ces 3 périodes influent sur la vie des cheveux féminins :

– puberté : phase de transition par excellence, si aucun facteur aggravant (voir plus loin) n’est identifié, c’est une chute de cheveux temporaire qui sera sans conséquence

– grossesse : la femme est alors protégée par ses hormones pendant sa grossesse et – le cas échéant – durant l’allaitement. Beaucoup remarquent une chevelure particulièrement belle et abondante pendant cette période mais gare à la chute post-partum !

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De l’adolescence à la ménopause, les cheveux des femmes sont soumis à rude épreuve

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ménopause : c’est le phénomène inverse en quelque sorte, les androgènes restent stables et les oestrogènes diminuent, les signes de calvitie peuvent alors s’installer durablement dès la pré-ménopause : chute de cheveux massive, cheveux fins, perte de densité, piètre renouvellement capillaire puisque les follicules pileux produisent des cheveux de plus en plus fragiles

Facteurs aggravants  

  • carences : vitamine D, ferritine, protéines animales ou végétales, alimentation déséquilibrée et/ou insuffisante
  • stress – stress intense pouvant conduire à des pathologies de type trichotillomanie notamment chez les adolescentes
  • dérèglement de la thyroïde 
  • maladies auto-immunes (pelade)
  • certaines molécules composant les médicaments
  • dosage du contraceptif (pilule, stérilet ou patch)
  • syndrome des ovaires polykystiques
  • coiffures (provoquant une  alopécie de traction) et manipulations cosmétiques (lissage, couleur chimique à intervalles trop rapprochés) qui peuvent affaiblir la fibre capillaire, rendant le cheveu fragile, cassant même s’il ne faut pas confondre casse et chute 

Reconnaitre les signes de la calvitie féminine

Des cheveux qui tombent plus que d’habitude et que l’on retrouve sur le sol, son oreiller, sa brosse et qui s’accumulent dans la douche ? Et que dire de la raie médiane qui s’élargit de plus en plus ou des cheveux qui s’affinent au niveau des tempes ? On peut aussi remarquer une perte de densité capillaire sur l’ensemble de la tête, la perte de cheveux androgénétique féminine pouvant être insidieuse, progressive et diffuse, conduisant à un affinement généralisé de la masse capillaire, ce qui rend le problème difficile à identifier rapidement.

S’il est admis que l’on peut perdre 50 cheveux par jour et même une bonne centaine sans que ce soit vraiment inquiétant, il faut néanmoins rester vigilant(e) si l’on constate que, jour après jour, il semble y avoir davantage de cheveux qui tombent par rapport à ce qui est normal pour vous et, surtout, que cela semble sans fin (plusieurs semaines).  Du moment qu’un individu perd 100 cheveux par jour et qu’il en repousse autant de même qualité, le renouvellement capillaire est équilibré et tout va bien. Le problème survient lorsque vous perdez plus de cheveux qu’il n’en repousse, et quand ces repousses sont de plus en plus fines (perte de densité capillaire), signe que le rythme de croissance du cheveu est déréglé, trop rapide.

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Des solutions naturelles existent pour ralentir durablement la chute des cheveux dès les premiers signes

Que faire pour enrayer la chute des cheveux chez la femme dès les premiers signes

  • Analyse de sang pour détecter d’éventuelles carences et prendre le traitement approprié sans attendre : compléments alimentaires « spécial cheveux « (vitamines du groupe B, fer, zinc, cystéine et méthionine), ou simplement revoir son alimentation et son hygiène de vie ; 
  • bilan pour détecter un début de ménopause, un dérèglement de la thyroïde ou, on ne sait jamais, un problème de santé qui pourrait se révéler grave
  • en parler à son médecin qui pourra modifier un traitement médical ou préconiser un changement de contraception pour en choisir un plus favorable aux besoins de votre chevelure — sans pour autant oublier l’objectif premier du médicament
  • adopter une nouvelle routine capillaire qui respecte le cheveu en optant pour des soins capillaires naturels, des coiffures plus souples, des tresses moins serrées. On espace ou même on arrête coloration chimique, lissage, tissage et autres méthodes de coiffage qui brutalisent la fibre capillaire
  • Adopter une meilleure hygiène de vie passe aussi par s’accorder du temps rendue pour soi, ce qui permet de diminuer le stress, cause de bien des maux et facteur aggravant reconnu des problèmes de cheveux
  • Choisir des solutions non-invasives pour lutter contre la chute des cheveux précoce comme la poudre densifiante ou la perruque (compléments capillaires) vont camoufler mais en aucun cas traiter la calvitie et en ralentir les effets. Ils peuvent être complémentaires d’un véritable protocole anti-chute de cheveux 
  • S’attaquer au coeur du problème en démarrant un programme intensif anti-chute. Outre les recommandations ci-dessus, on peut véritablement ralentir les effets de l’alopécie féminine par des traitements cosmétiques ciblés et naturels : laits et sérums performants aux ingrédients bénéfiques comme l’huile essentielle de romarin, de sauge entre autres ou des huiles végétales (sésame, jojoba, germe de blé) vont travailler en synergie sur le cuir chevelu pour pénétrer jusqu’au follicule pileux afin de régénérer le cheveu et stimuler la repousse. Plus on démarre tôt, plus les résultats apparaissent rapidement et durent dans le temps.

Perdre ses cheveux est toujours source de stress, surtout chez la femme. Les causes d’une perte de cheveux féminine précoce sont multiples mais cela ne signifie pas que l’on ne peut rien faire. Grâce aux programmes de soins capillaires Clauderer, vous retrouverez facilement de beaux cheveux, pour longtemps. 

Jean-François Cabos

Jean-François Cabos est le créateur d’une méthode unique de soin du cheveu élaborée à l’issue des recherches qu’il a coordonnées et qui ont donné lieu à la publication du livre Cheveux, Racines de Vie avec Hélène Clauderer aux éditions Robert Laffont (Collection “Réponses/ Santé”).

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