Comment préparer ses cheveux pour l’hiver ? 

1. De l’eau ! cela peut paraitre contre-intuitif puisque l’on a généralement moins envie de s’hydrater lorsque le froid est vif et que les températures chutent dehors. Erreur ! Entre bonnets qui étouffent le cuir chevelu, passages de zones froides et humides à des environnements parfois surchauffés et trop secs (transports en commun, voiture, maisons et bureaux ou magasins, …), l’organisme doit s’adapter pour conserver au corps une température constante. Le corps, composé d’eau à 65 % environ doit renouveler son stock hydrique pour assurer toutes ses fonctions vitales. L’organisme élimine sa réserve hydrique par la sueur, la respiration et le maintien de son fonctionnement quotidien qui consiste à irriguer nos cellules, faciliter le transport des nutriments et de l’oxygène et gérer le flux d’informations inter-cellulaires. Le seuil critique en deçà duquel le corps est en danger relatif est vite atteint si l’on ne remplace pas régulièrement ses réserves d’eau. Donc, été comme hiver, on garde sa gourde bien remplie d’eau minérale ou d’eau de source, éventuellement aromatisée si cela peut nous aider à boire davantage. La bonne quantité ? environ 1,5 l à 2 L chaque jour. On trouve aussi de l’eau dans les fruits et légumes frais. Grâce à un apport convenable en eau, le sébum qui protège naturellement le cuir chevelu et le cheveu est produit en quantité suffisante – sinon, gare au cuir chevelu qui tiraille et qui démange.

De l’eau, des soins dédiés = des cheveux pleins de vie même l’hiver

2. Chouchoutez vos cheveux ! Cheveux électriques, cassants, des frisottis ? Les cheveux sont plus secs et manquent d’éclat ? c’est le moment de rester au chaud et de prodiguer quelques soins « spécial grand froid »à vos cheveux. Pause douceur avec un masque capillaire nourrissant (avec jojoba, karité ou huile végétale d’amande douce ou de ricin, cette dernière ayant aussi des vertus anti-chute de cheveux) que l’on laisse agir au moins une demi-heure pour en retirer un maximum de bénéfices et faire pénétrer les actifs au coeur de la fibre capillaire. Après un rinçage approfondi à l’eau tiède, on retrouve vite une chevelure nourrie, hydratée, souple et en pleine santé. Les écailles sont refermées, le cheveu brille de tout son éclat. Les cheveux afros, très frisés, sont particulièrement sensibles aux éléments extérieurs et ont des besoins spécifiques : intégrer un bain d’huile dans sa routine capillaire est une bonne idée pour nourrir les cheveux texturés toujours assoiffés et délicats. Le bon rythme ? 1 fois par semaine pour un soin réparateur efficace.

3. Chapeau ! ou bonnet ou tout couvre-chef qui va protéger votre crâne des agressions extérieures. Pas trop serré pour ne pas étouffer le cuir chevelu et ainsi éviter une prolifération des bactéries ou une surchauffe qui va causer irritations, pellicules et inconfort général. 

4. De la douceur ! et des soins naturels moins agressifs pour la peau du crâne, si sensible, et la chevelure, potentiellement fragilisée par les colorations chimiques, les manipulations cosmétiques à répétition (lissages et défrisages qui ouvrent les écailles du cheveu et le fragilisent définitivement). Des soins naturels sans silicone ou sulfate (attention, il y a sulfate et sulfate), des shampooings doux au pH neutre et avec une base lavante végétale pour respecter l’équilibre capillaire. Pour aider les cheveux ternes à retrouver leur éclat, Clauderer vous recommande l’Emulsion n°18 : riche en extraits de ginseng, levure de bière et vitamines, c’est le coup de fouet capillaire idéal dans une formule super-douce et ultra-concentrée !

5. Un cuir chevelu sain = des cheveux forts ! Ce n’est pas un mythe. C’est sur un cuir chevelu purifié, suffisamment hydraté mais sans hyper-séborrhée, dépourvu de pellicules, souple, qui ne gratte ni ne démange, que peuvent pousser des cheveux vigoureux, pleins de santé, ni trop secs, ni trop gras. Alors, en cas de déséquilibre cutané, on assainit son cuir chevelu à l’aide d’un Lait purifiant et apaisant dont l’action émolliente va permettre de résorber  progressivement tout tracas : éliminer les pellicules grasses ou sèches, apaiser les sensations d’inconfort voire de brûlure ou de démangeaisons lors des crises de dermite ou de psoriasis, régulation du sébum en cas de cheveux gras, …

6. Aïe aïe aïe ! Avec le vent, la pluie ou enfoncés sous une capuche, les cheveux ont tendance à s’emmêler surtout s’ils sont fins ou s’affinent. Lors du démêlage, le risque est grand de tirer sur ses longueurs et de casser la fibre en arrachant les noeuds.  Le bon outil ? un peigne à dents larges, en bois ou en écaille mais pas en plastique au risque de favoriser l’électricité statique, on remonte petit à petit des pointes vers le haut, sans tirer. Pour les cheveux afros, très frisés, il existe des peignes spécifiques. Vos doigts sont d’excellents outils pour démêler vos cheveux ondulés ou légèrement bouclés. Après le shampooing, une crème légère à rincer – ou pas – facilitera l’épreuve du démêlage.

7. Chaud devant ! Si possible on espace l’usage des fers à lisser qui peuvent endommager la kératine en brûlant la fibre capillaire durablement. Mieux vaut quelques frisottis qu’une chevelure irrémédiablement abimée ; dans ce cas, la seule alternative serait de couper pour éviter fourches et casse. Idem pour les brushings avec des sèche-cheveux à puissance maximale. Le bon geste : tenir l’appareil à 10/15 cms des cheveux, température médium.

8. Le plein de vitamines ! Parce que la beauté vient aussi de l’intérieur, on met dans son assiette des oléagineux (noix, amandes,..) ou des huiles végétales comme l’huile de lin, des avocats ou des poissons gras, riches en acides gras (dont les fameux Omega 3, indispensables à la régénération cellulaire). On n’oublie pas les vitamines :