Fer et cheveux en bonne santé : un équilibre délicat

Des cheveux en bonne santé sont des cheveux vigoureux, souples et brillants. Comme tout organisme vivant, les cheveux ont besoin de recevoir un apport suffisant en vitamines, minéraux et oligo-éléments pour rester au top de leur forme.

C’est le flux sanguin qui apporte au follicule pileux les ressources dont il a besoin pour générer un cheveu en pleine santé grâce à un réseau très important de vaisseaux sanguins situés juste sous le cuir chevelu. 

A noter : on comprend dès lors l’importance des massages du cuir chevelu pour assouplir l’épiderme et favoriser la micro-circulation de cette zone stratégique pour la bonne pousse des cheveux.

Parmi les oligo-éléments indispensables à la croissance de cheveux sains, on trouve le fer. 

Vous ressentez une fatigue chronique, vos cheveux deviennent cassants, rêches, ils ont du mal à pousser et deviennent ternes, sans vie. Et si c’était le symptôme d’un déséquilibre en fer ?

Les spécialistes Clauderer font le point sur cet oligo-élément précieux pour garder une belle chevelure et dont la carence ou l’excès pourrait bien être responsable d’une chute de cheveux inexpliquée jusque là.

Le fer, cet inconnu

Le fer est indispensable à la nutrition et au transport de l’oxygène dans les cellules via les globules rouges. Les cheveux en ont un besoin vital, comme tout l’organisme, puisqu’il contribue notamment à la régénération cellulaire et à la protection du système immunitaire.

Le fer est un oligo-élément, c’est-à-dire qu’il est présent dans l’organisme mais l’organisme ne le fabrique pas. Autrement dit, si l’on en perd trop (règles abondantes, hémorragies, SOPK,…), il faut un apport extérieur.

Les besoins quotidiens en fer de l’adulte sont :

• d’1 mg environ chez l’homme ;

• de 2 mg environ chez la femme entre la puberté et la ménopause, en raison des règles.

Une alimentation normale apporte environ 10 à 15 mg de fer par jour, mais 5 à 10 % seulement sont absorbés par l’organisme.  

Carence en fer

Règles abondantes, alimentation carencée, maladie héréditaire (on pense par exemple à la drépanocytose qui touche principalement les populations afro-caribéennes), saignements importants suite à certaines interventions chirurgicales, etc, … favorisent une consommation accrue du fer contenu dans l’organisme et, sans aide extérieure, l’anémie dite ferriprive s’installe.

Généralement, une simple prise de sang confirmera le diagnostic. L’indicateur à retenir est le taux de ferritine, c’est-à-dire la protéine qui stocke le fer. Son taux dépend de plusieurs facteurs et les besoins varient selon le sexe et l’âge.

Carence en fer : quelles solutions ?

Dans la plupart des cas, une alimentation équilibrée, une supplémentation (compléments alimentaires ciblés cheveux) suffiront à réduire le déficit sérique. En cas d’anémie importante et prolongée, le médecin peut vous prescrire des injections. Retrouver un niveau normal de fer peut prendre du temps, on parle de plusieurs mois durant lesquels un suivi attentif et une supplémentation resteront indispensables pour que le corps puisse reconstituer ses réserves.

Pour résorber une carence en fer – et retrouver énergie et beaux cheveux ! – il est nécessaire d’adopter un régime alimentaire sain et surtout varié.

Les aliments riches en fer : si l’on est carnivore, la viande rouge mais aussi  les abats comme le foie ou le boudin noir fournissent un apport en fer d’excellente qualité. les coquillages constituent un excellent apport en fer également. Le fer héminique (d’origine animale) est mieux absorbé et fixé par l’organisme que le fer non héminique (issu des végétaux mais aussi des oeufs et des produits laitiers). Alors si l’on consomme peu ou pas de protéines animales, attention aux équilibres nutritionnels permettant de préserver un apport en fer suffisant. Penser aux légumineuses, aux fruits et légumes frais, aux céréales. Spiruline, huile de sésame, compléments alimentaires multi-vitamines, seront peut-être nécessaires.

Bon à savoir : 

• éviter de boire du thé ou du café car les tanins contenus dans ces boissons empêchent l’absorption du fer, particulièrement le fer non héminique 
• consommer un maximum de vitamine C sous forme de fruits ou légumes frais ou de jus de fruits naturels (ajouter un jus de citron sur vos plats par exemple) pour optimiser l’absorption du fer.

Excès de fer 

Longtemps sous-estimé ou mal évalué quant à son impact sur le cheveu, un excès de fer, ou hémochromatose (maladie héréditaire), n’est pas à prendre à la légère. Non seulement c’est une maladie loin d’être bénigne (environ 2000 à 2500 personnes en meurent chaque année en France) mais encore ses symptômes peuvent s’apparenter à d’autres maladies, plus ou moins graves. Selon l’organe touché par cette accumulation de fer, différents symptômes apparaitront. Parmi eux, la chute de cheveux lorsque cet excès de fer est situé au niveau de la peau. Outre une dégradation du système pileux dans son ensemble (cheveux et poils, ressentir une fatigue constante fait partie des symptômes liés à une accumulation du fer dans l’organisme. Lorsque cet excédent touche d’autres zones, les symptômes suivants sont observés : douleurs au niveau des articulations, peau qui se desquame, teint plus terne et plus foncé, dérèglement de la production d’insuline (diabète), … A terme, ces complications peuvent conduire a un cancer du foie, un diabète élevé et des complications cardiaques. 

Néanmoins, avant de s’affoler, si certains de ces symptômes apparaissent, une prise de sang permettra d’effectuer le diagnostic et de prendre rapidement les mesures correctives. Les femmes et les hommes ne sont pas plus égaux devant cette maladie que dans d’autres : les hommes sont touchés plus jeunes – 35/40 ans – que les femmes qui restent protégées en quelque sorte jusqu’à la ménopause. 

En cas d’excès de fer, quelle est la solution ? une ponction veineuse ou un  traitement médical par voie intraveineuse sont les solutions retenues pour traiter un excès de fer dans le sang.

Comment garder de beaux cheveux malgré un déséquilibre en fer ?

En attendant le retour à un taux de fer normal – ce qui peut prendre des mois –  les cheveux vont continuer à souffrir. 

On lutte efficacement contre la dégradation capillaire avec des soins localisés :

• sérums riches en huiles essentielles (romarin) et en vitamines (vitamines du groupe B) qui vont cibler le follicule pileux et activer la pousse de cheveux plus vigoureux en activant le renouvellement cellulaire – c’est le cas du sérum N°6R de Clauderer.
• soins capillaires dédiés aux longueurs : crèmes revitalisantes, shampooings brillance, baumes restructurants. On traite ses cheveux avec douceur et on fait le choix de produits naturels, riches en vitamines (vitamine E, vitamines du groupe B) et huiles végétales comme le ricin, le jojoba ou le karité. 

Protéger ses cheveux malgré une carence ou un excès de fer est possible. Prendre soin de ses cheveux grâce à une routine capillaire adaptée avec des soins dédiés mais aussi en nourrissant ses cheveux « de l’intérieur » en faisant le choix d’une alimentation saine et variée, avec des produits non transformés riches en nutriments. Et, bonne nouvelle, si vous souffrez d’anémie, le chocolat (noir) est un excellent anti-dote !