Le minoxidil et la chute de cheveux

Le minoxidil et la perte de cheveux
Le minoxidil et la perte de cheveux

Ce qu’il faut retenir :

  • Le minoxidil est indiqué dans le traitement médicamenteux de l’alopécie androgénétique, aussi bien chez l’homme que chez la femme.
  • Il est à appliquer deux fois par jour sur un cuir chevelu sec et sain.
  • Généralement, la chute de cheveux commence à ralentir au bout de 4 mois d’utilisation. Dans de plus rares cas, on constate aussi l’apparition de nouveaux cheveux le plus souvent très fins.
  • Les effets positifs du minoxidil disparaissent totalement dès 3 mois après l’arrêt du traitement (perte de cheveux massive et retour rapide à l’état d’avant son utilisation).

Quelques mots sur l’origine de l’utilisation du minoxidil pour lutter contre la chute de cheveux :

  • Le minoxidil a été découvert « par hasard ». Dans les années 70, une nouvelle molécule était testée (en administration par voie orale) contre l’hypertension artérielle sévère. Ses résultats n’étaient pas à la hauteur des espérances pour lutter contre l’hypertension mais un effet secondaire important a été constaté : l’augmentation générale de la pilosité chez les patients traités.
  • Il a donc été décidé de tester cette molécule en application locale (forme topique) pour favoriser la pousse des cheveux chez les patients présentant une alopécie androgénétique.
  • Le minoxidil à 2% a d’abord été commercialisé en 1986. Une version plus concentrée (5%) est commercialisée depuis 1993, initialement uniquement sur prescription médicale. Cette version à 5% est en vente libre depuis 2012, mais exclusivement en pharmacies et uniquement réservée aux sujets masculins de plus de 18 ans (Arrêté du 25 janvier 2012).
    • L’utilisation du minoxidil à 5% est vivement déconseillée chez la femme en raison de sa faible efficacité et de l’apparition fréquente d’hypertrichose (développement indésirable de poils en-dehors du cuir chevelu).
  • Le minoxidil reste inscrit au tableau des substances vénéneuses (Arrêté du 22 février 1990) qui comporte 2 listes:
    • La liste I regroupe les substances classées dangereuses et nécessitant impérativement une surveillance médicale.
    • La liste II recense les molécules pouvant présenter un risque notable sur la santé humaine.

Le Minoxidil est répertorié dans les 2 listes. Il est donc à la fois considéré comme « médicament dont l’utilisation nécessite une surveillance médicale étroite » et comme « substance susceptible de présenter un danger dans l’utilisation chez l’homme ».

  • Enfin et malgré l’utilisation à large échelle du Minoxidil depuis les années 1980, les mécanismes d’action du minoxidil sur les follicules pileux, et donc sur la chute des cheveux, restent totalement inconnus.

Quels sont les effets secondaires du minoxidil ?

Les effets secondaires les plus fréquents tournent autour d’irritations du cuir chevelu, de l’apparition de démangeaisons et aussi de la pousse inattendue et excessive de poils en- dehors de la zone traitée (buste, dos etc.). Source: fiche du médicament dans le dictionnaire Vidal.

A noter également, l’utilisation du minoxidil est déconseillée chez la femme enceinte.

Est-ce que le minoxidil peut faire tomber les cheveux ?

L’apparition d’une chute de cheveux consécutive à l’utilisation du minoxidil fait partie des effets secondaires rapportés (cf. dictionnaire Vidal). Ce qui est un comble, l’utilisation du médicament venant alors aggraver les symptômes qu’il est censé venir combattre.

Au Centre Clauderer, nous constatons aussi un effet d’accoutumance (effet de seuil) : après 3 à 5 ans d’utilisation, de nombreuses personnes qui nous consultent témoignent d’une très nette baisse de l’effet du minoxidil sur leur chute de cheveux. Ces retours d’expérience n’ont à ce jour pas fait l’objet d’études cliniques par l’industrie pharmaceutique.

Comment arrêter le minoxidil ?

Au Centre Clauderer, nombreuses sont les personnes qui nous consultent à ce sujet.

Les motifs de ces consultations sont de 3 ordres :

  1. « L’utilisation du minoxidil est trop contraignante » (2 applications de 1 ml par jour), 
  2. « L’application du minoxidil provoque chez moi des réactions cutanées ». Ces réactions cutanées à l’application du minoxidil deviennent difficiles à supporter par certains (démangeaisons de moins en moins supportables, rougeurs marquées et parfois douloureuses etc.).
  3. « Je ne vois plus les effets du minoxidil et j’ai l’impression que ma chute de cheveux est en train de redémarrer ». En effet, on observe souvent que l’action du minoxidil contre la chute de cheveux a tendance à s’estomper dans le temps, souvent après 3 à 5 années d’utilisation quotidienne.

Pourtant, l’arrêt du minoxidil expose ceux qui en décident ainsi à une chute de cheveux à la fois brutale et massive.

Chez Clauderer, nous déconseillons donc absolument d’arrêter le minoxidil du jour au lendemain. En revanche, nous préparons, avec les personnes qui nous consultent, un plan de sevrage progressif qui va s’étaler sur quelques mois. Ce plan permet de diminuer progressivement les doses quotidiennes de minoxidil utilisées tout en stimulant parallèlement la pousse et le cycle de vie des cheveux au moyen de nos produits naturels. La chute brutale et massive des cheveux est ainsi évitée et la vie des cheveux peut alors retrouver petit à petit un rythme naturel optimal : chaque cheveu qui tombe se trouve alors être remplacé par un nouveau cheveu. La chevelure cesse de s’appauvrir sans recourir au minoxidil, donc sans accoutumance ni effet secondaire.

Quelle carence provoque la perte de cheveux ?

Les deux principales carences qui peuvent provoquer la chute des cheveux sont :

  1. La carence en vitamine D.
  2. La carence en fer.

La carence en vitamine D.

La vitamine D a longtemps été associée au bon développement osseux chez les enfants et une carence avérée était considérée comme la première cause du rachitisme.

Au fil des années, les études médicales ont permis de révéler que la vitamine D. était impliquée dans bien d’autres processus biologiques.

Concrètement, la vitamine D joue un rôle de sentinelle et d’ange gardien pour nos organes. En pratique, sa substance active (le calcitriol) se fixe sur nos cellules et exerce une triple fonction :

  1. Action de protection contre les agressions,
  2. Action anti-inflammatoire puissante,
  3. Action immuno-modulatrice.

En cas de carence en vitamine D, nos follicules pileux se trouvent donc démunis et beaucoup plus sensibles aux agressions extérieures (dont les agressions des hormones mâles dans le cas des alopécies androgénétiques ou encore les agressions liées au stress provoquant localement un stress oxydatif, etc.).

En outre, ce phénomène d’agression des follicules pileux se trouverait démultiplié par une baisse de leur capacité de réponse anti-inflammatoire. On sait en effet que l’inflammation du follicule pileux produit directement une accélération du cycle normal de renouvellement du cheveu dont les symptômes peuvent être une chute de cheveux excessive ou un affinement marqué des cheveux. Bref, au bout du compte, une carence en vitamine D est potentiellement une cause significative dans l’apparition d’un problème capillaire important.

La carence en fer

Le fer joue un rôle déterminant dans l’oxygénation et la nutrition des cellules responsables de la « fabrication » des cheveux (les kératinocytes à la base du cycle pilaire).

Une carence en fer peut donc être la cause principale de l’apparition d’une chute de cheveux. Elle peut aussi être une cause aggravante. Insuffisamment approvisionnées en fer, les cellules responsables de la pousse et du cycle de vie des cheveux se mettent à fonctionner au ralenti et ne sont plus en mesure d’assurer complètement leur rôle.

Pour détecter une éventuelle carence en fer, il convient de faire procéder à un dosage de la ferritine (réserve de fer dans l’organisme) au moyen d’une prise de sang prescrite par un médecin. Un taux optimal se situe autour de 60 μg/L de sang. Un taux inférieur à 40 μg/L de sang présente un risque associé important de l’apparition d’une chute de cheveux.

Quel est le traitement le plus efficace contre la chute de cheveux ? 

L’utilisation du minoxidil produit certes un effet sur la chute de cheveux.

Cet effet est toutefois à mettre en regard des contraintes qu’il impose:

  • Application 2 fois par jour.
  • Application « à vie » pour éviter une chute massive de cheveux en cas d’arrêt du traitement médicamenteux.
  • Effets secondaires non négligeables, et très fréquents sur les cuirs chevelus sensibles.

En conséquence de quoi, on constate que 8 utilisateurs sur 10 décident d’arrêter ce traitement avant 2 ans d’utilisation, certains se tournant alors vers la greffe de cheveux.

Le minoxidil reste toutefois le médicament le plus souvent recommandé par le corps médical car il n’existe pas de traitement « miracle » ou faisant l’unanimité pour lutter contre l’alopécie androgénétique. Bref, le minoxidil est ainsi considéré comme un pis aller,     un traitement que l’on conseille faute de mieux à proposer.

Chez Clauderer, nous avons testé nos protocoles de soins et les avons comparés au minoxidil dosé à 5% dans une étude in vitro menée à la faculté de Médecine de Besançon. Les conclusions sont sans appel : l’efficacité clinique des produits Clauderer sur la chute de cheveux est largement démontrée et beaucoup plus rapide que celle du minoxidil. En outre, les sérums Clauderer assurent une très nette repousse des cheveux, ce que le minoxidil ne produit pas.

Enfin, les traitements Clauderer ne génèrent ni accoutumance ni effet secondaire, contrairement au minoxidil. 

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